samedi 17 septembre 2011

Markov: «Je ne serai pas prêt demain, mais je le serai un jour»

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De la façon dont Andrei Markov a patiné dans les derniers jours, il était facile de conclure à un recul dans sa convalescence. Il n'a visiblement pas la même aisance qu'il affichait plus tôt cet été - et même durant les séries éliminatoires du printemps dernier.
Le défenseur russe a reconnu vendredi, à l'occasion des examens médicaux du Canadien, qu'il négociait en ce moment avec de l'enflure dans son genou, et que cela avait ralenti sa progression. Mais du même coup, il a cherché à minimiser les échos à l'effet que son début de saison était compromis.

«C'est ma deuxième opération au genou droit, a rappelé Markov. Je ne ressens aucune douleur ou aucun inconfort. Parfois je sens que c'est tendu et qu'il y a de l'enflure, mais c'est normal.»

C'est le chirurgien James Andrews qui lui a dit que cette situation était normale lors de leur dernière rencontre, il y a environ un mois.
Si Markov a tenté de se faire rassurant, il a également semblé exaspéré par sa situation. On le serait à moins, car il se remet d'une seconde intervention chirurgicale au genou droit en moins d'un an. Après seulement sept rencontres, l'an dernier, une nouvelle déchirure du ligament croisé antérieur avait mis fin à sa saison.

Au total, il n'a disputé que 52 matchs de saison régulière lors des deux dernières campagnes.
Andrei Markov a cherché à minimiser les échos... (Photo: André Pichette, La Presse) - image 2.0
Andrei Markov a cherché à minimiser les échos à l'effet que son début de saison était compromis, vendredi, lors des examens médicaux du Canadien.
Photo: André Pichette, La Presse
«J'essaie de demeurer positif, a-t-il indiqué. Je ne serai pas prêt demain, mais je le serai un jour.»

Le quart-arrière du Tricolore a refusé de s'avancer sur une date de retour. Chose certaine, il prendra la voie de la prudence afin de se protéger de nouvelles malchances.
«Je ne parle pas du camp d'entraînement en ce moment, je pense en fonction du long terme, a-t-il dit. Je prends les choses au jour le jour et ça va un peu mieux chaque jour.

«J'espère être prêt pour le premier match de la saison, mais je ne veux pas revenir pour quelques jours seulement, je veux régler le problème à long terme.»
Autrement dit, Markov veut pouvoir sauter sur la glace sans constamment avoir à penser en fonction de son genou. Combien de temps cela prendra pour qu'il en arrive là? Markov l'ignore, et ses coéquipiers aussi.

«Qu'il soit là ou non, il va falloir que l'on joue au hockey, a commenté Hal Gill en haussant les épaules. Mais bien sûr, on espère qu'il soit là et qu'il puisse nous aider.
«Il n'y a pas grand-chose que je puisse y faire. J'aurais bien aimé pouvoir l'aider en lui donnant un traitement à la monsieur Miyagi, mais je ne peux pas.»

Markov s'est montré quelque peu échaudé par les rumeurs selon lesquelles il y avait des tensions entre la direction de l'équipe et lui à la suite des récents développements. Ce n'est certes pas le genre de retour en santé qu'espérait le Tricolore lorsqu'il lui a consenti un contrat de trois ans et 18,25 millions cet été.

Markov n'a pas davantage entériné l'information selon laquelle l'enflure qui l'ennuie est en fait de l'hydarthrose, ou «de l'eau dans le genou».
«J'ai de l'eau dans mon sous-sol», s'est contenté de répliquer Markov, éternel pince-sans-rire.