L’équipe des Sports de La Presse vous présente son top 25 de l’influence dans le sport au Québec. Le palmarès rassemble des personnalités de tous les horizons, du hockey au baseball en passant par le sport olympique, la télévision et la politique.
Dans son bureau du Centre Bell, où une toile rappelle l’épopée de Maurice Richard dans l’uniforme du Canadien, Geoff Molson explique ses objectifs avec une assurance tranquille.
Sa voix est douce, mais sa détermination ne fait aucun doute. En ramenant l’équipe dans le giron de sa célèbre famille, le nouveau propriétaire ne souhaitait pas seulement tisser un lien avec le passé. Il voulait aussi préparer l’avenir de l’organisation la plus célèbre du Québec, dont les péripéties marquent sa vie depuis l’enfance.
Le propriétaire du Canadien a d’emblée une grande influence au sein de la communauté québécoise. Ses déclarations font les manchettes. Ses choix stratégiques sont scrutés à la loupe. Et quand l’équipe connaît du succès en séries éliminatoires, elle se transforme en facteur de cohésion sociale, regroupant les Québécois de toutes origines.
Le propriétaire du Canadien a d’emblée une grande influence au sein de la communauté québécoise. Ses déclarations font les manchettes. Ses choix stratégiques sont scrutés à la loupe. Et quand l’équipe connaît du succès en séries éliminatoires, elle se transforme en facteur de cohésion sociale, regroupant les Québécois de toutes origines.
Mais si Geoff Molson occupe le premier rang de notre classement, c’est aussi parce qu’il a vite établi son autorité.
Dès 2009, lorsque George Gillett a mis l’équipe en vente, M. Molson a annoncé ses couleurs. Il a pris la tête du groupe d’investisseurs ayant ravi le Canadien sous le nez d’autres groupes intéressés, notamment le puissant conglomérat Quebecor.
La transaction à peine complétée, M. Molson a annoncé son intention d’occuper la présidence de l’équipe en remplacement de Pierre Boivin. Il a remanié la structure administrative de l’organisation et nommé Kevin Gilmore chef de l’exploitation. Le message était clair : Geoff Molson était désormais seul maître à bord.
« C’est une grande responsabilité de représenter cette équipe si importante pour le Québec, explique M. Molson, dans un excellent français. Le Canadien est très rassembleur. Mon premier but est de faire en sorte que l’équipe soit parmi les meilleures de la Ligue nationale, qu’elle ait une chance de gagner la Coupe Stanley chaque saison. »
