lundi 19 septembre 2011

Le pool des pros - Entre la prudence et l'audace

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/09/20110918-101205.html

Joanie Godin


Dans un pool habituel, les amateurs de hockey ont souvent le réflexe de jeter leur dévolu sur des vedettes multimillionnaires comme Evgeni Malkin ou Alex Ovechkin. Avec Le pool des pros, les poolers sont forcés d’investir avec prudence leur mise de départ de 25 M$. C’est la stratégie que les experts du Journal de Montréal et du Journal de Québec ont adoptée en choisissant leurs joueurs.
 
Dans leurs sélections, ils ont tenté de repêcher les joueurs qui représentaient le meilleur rapport qualité-prix.
Un exemple?
 
Unanimes, ils ont tous choisi le défenseur P.K. Subban. Avec son salaire de 875 000$, ils ont tous jugé que c’était une aubaine.
Du côté des gardiens, Carey Price a lui aussi été un choix très populaire avec son salaire de 3 M$.
 
Avec son choix, le directeur des sports du Journal de Montréal, Denis Poissant, a conservé une saveur montréalaise.
Dans sa recherche de joueurs bon marché, il a choisi quelques joueurs actuels du Canadien, soit Price, Subban Yannick Weber (850 000$), David Desharnais (750 000$) et Max Pacioretty (1,5 M$), mais plusieurs de ses choix sont aussi passés par Montréal au cours des dernières années.
 
C’est le cas de Marc-André Bergeron (1 M$) et Dominic Moore (1,2 M$), tous les deux du Lightning de Tampa Bay, Benoît Pouliot, des Bruins de Boston (1,1 M$), et Sergeï Kostitsyn, des Predators de Nashville (2,5 M$).
«Ce n’était pas voulu, mais je l’ai remarqué après avoir fait mes choix. C’est peut-être parce qu’on les connaît un peu plus, mais j’ai surtout axé mes choix sur des joueurs avec des petits salaires qui pourraient produire beaucoup», a indiqué Denis Poissant, admettant qu’il s’était amusé à prendre des chances avec son pool.

Une stratégie différente
 
Parmi les dix poolers, seuls Danny Vear, adjoint au directeur des sports du Journal de Montréal, et Louis Butcher, journaliste, y sont allé de stratégies plus audacieuses.
Par exemple, tous deux ont embauché Daniel Sedin, des Canucks, au coût de 6,1 M$.
Danny Vear a aussi parié que le meilleur buteur de la dernière saison dans la LNH, Corey Perry (5,375 M$), répétera ses exploits de l’an dernier.
 
De son côté, Louis Butcher s’est démarqué de ses collègues avec son équipe de seulement sept joueurs. Il a choisi un des coéquipiers de Sedin à Vancouver, Ryan Kesler (5 M$), et le petit attaquant québécois Martin St-Louis, du Lightning (5,5 M$).
Craint-il que l’un d’eux se blesse?
«En fait, je me fie aux années passées et ils ne se sont pas blessés souvent, a-t-il souligné. J’espère que mes gros canons vont produire dès le début pour que je puisse acheter d’autres joueurs.»

Qui aura la stratégie gagnante? C’est ce qu’on découvrira au fil des prochaines semaines.