jeudi 18 août 2011

Trop tard pour amener les Coyotes de Phoenix?

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201108/17/01-4426827-trop-tard-pour-amener-les-coyotes-de-phoenix.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_nouvelles_67133_section_POS2


(Québec) Régis Labeaume craint que Québec ait déjà raté sa chance d'amener ici les Coyotes de Phoenix. «Pour l'instant, on n'est pas là et les autres sont là», tranche le maire.

«Ça m'inquiète. On n'est pas les seuls à vouloir mettre la main sur Phoenix. On pense qu'on a une position avantageuse, mais on ne l'a pas», a lancé M. Labeaume lors d'un point de presse en marge de l'ouverture officielle d'Expo Québec hier midi.

La raison : les «folies du printemps» qui ont obligé le report à l'automne du projet de loi 204 qui sécurise l'entente avec Quebecor. Un tel vote aurait permis il y a des mois déjà de partir en quête d'une équipe à acheter avec un projet d'amphithéâtre confirmé sous le bras, soutient M. Labeaume.

«Actuellement, M. Péladeau ne peut pas parler alors que les autres parlent. On perd du temps.»

Plus tôt cette semaine, le Phoenix Business Journal et une station de radio de l'Arizona révélaient que des investisseurs canadiens seraient intéressés à acquérir les Coyotes de Phoenix.

«J'espère qu'on n'est pas en train d'échapper quelque chose, a martelé le maire. Parce que s'il fallait qu'on échappe Phoenix parce qu'on a perdu du temps, il y en a qui vont devoir payer quelque part.»

«Denis de Belleval y sera-t-il pour quelque chose?», a demandé un journaliste en allusion à celui qui conteste l'entente entre Quebecor et la Ville de Québec. «Je n'ai rien dit là-dessus, je vais vous laisser imaginer ça», a lancé le maire.

Hier, une conseillère municipale de Glendale a toutefois démenti que des Canadiens voulaient acheter les Coyotes. En entrevue à Radio-Canada, Joyce Clark a indiqué que la Ville de Glendale étudiait deux offres provenant de groupes américains qui ne souhaitaient pas déménager la franchise.