Écoutez l'entrevue en compagnie d'Allain Roy, l'agent de Rick Rypien, dans la section des meilleurs audios à ckacsports.com.
Allain Roy, qui s'occupe des affaires de Rypien depuis plus de dix ans, accompagne la famille dans ces moments difficiles.
«Je sais que les médias tentent de faire un lien avec les commotions cérébrales, mais je peux vous dire que cela n'a rien à voir avec ça. Ses problèmes n'étaient pas reliés au rôle qu'il jouait et il a eu d'autres problèmes beaucoup plus tôt qu'avant sa carrière. La dépression, on ne connaissait pas ça au niveau de la LNH. J'espère que cela va aider des joueurs à chercher de l'aide et qu'en tant que société, on y sera plus sensible.»
Des problèmes similaires au sein de sa famille
Roy a aussi déclaré au Globe and Mail qu'il y avait eu d'autres cas de dépression au sein de la famille Rypien et que les symptômes dont souffrait Rick avaient mis sa carrière en péril au fil des ans.
La thèse du suicide a immédiatement été avancée et Roy n'a pas voulu s'aventurer plus loin.
«J'ai un peu d'information, mais je n'ai pas le droit d'en parler», a dit l'agent à CKAC Sports, jeudi matin. J'ai parlé avec sa famille hier (mercredi) et c'est un moment vraiment difficile pour tout le monde.
Une autopsie sera pratiquée pour tenter d'en savoir davantage sur les circonstances du décès de celui qui allait joindre les rangs des Jets de Winnipeg à l'automne.
Bien entouré
Alors que l'on questionne les moyens mis de l'avant par la LNH pour aider les joueurs qui souffrent de troubles psychologiques, Roy se console un peu à l'idée que son client était bien entouré.
«Il avait beaucoup de support, entre autres de l'Association des joueurs, et ce n'est pas comme si on avait fermé l'oeil sur sa condition. On croyait qu'il s'en allait dans la bonne direction, mais les gens pris avec la dépression sont doués pour cacher leurs malaises.»
Après quelques saisons avec l'organisation des Canucks de Vancouver, Rypien avait choisi de poursuivre sa carrière avec les Jets, même si trois autres équipes lui avaient présenté des offres.
«Je lui avais même parlé pas plus tard que samedi dernier; il était excité de déménager à Winnipeg et confiant pour le début de la saison», a soupiré Roy sur un ton mélancolique.
