mardi 23 août 2011

Pas facile de gagner la coupe

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/08/20110822-232916.html


QUÉBEC - Antoine Vermette, Marc-Édouard Vlasic et Steve Bernier vivent des réalités différentes, mais ils ont une chose en commun, en plus de jouer dans la LNH et de participer au tournoi de golf des Remparts de Québec : la coupe Stanley leur échappe toujours.
 
Alors que Patrice Bergeron n’était pas au tournoi des Remparts, lundi, pour parler de la conquête du trophée par les Bruins de Boston le printemps dernier, d’autres joueurs rêvant toujours de gagner la coupe étaient sur les verts.
 
Parmi eux, celui étant passé le plus près de l’objectif la saison dernière est l’ancien des Remparts, Marc-Édouard Vlasic, des Sharks de San Jose. Ceux-ci se sont inclinés en finale d’association devant les Canucks de Vancouver.
 
La formation californienne excelle en saison régulière, mais la coupe leur échappe à tous les ans. Les attentes seront encore grandes en 2011-2012.
 
«C’est sûr que nous sommes tannés d’attendre en tant qu’organisation. Notre directeur général, Doug Wilson, a acquis six nouveaux joueurs cet été, a noté Vlasic.
 
«Il nous manquait peut-être deux gars pour battre Vancouver et on espère que cette formule sera la bonne. Nous avions une bonne chimie, mais nous n’avons pas performé en matchs éliminatoires et l’addition d’un joueur comme Martin Havlat, reconnu pour exceller en séries, va sûrement nous aider.»
 
Vlasic se sent d’attaque. «Les étés sont trop courts, mais je me sens très bien et je suis déjà prêt à recommencer à jouer. J’ai l’impression d’avoir disputé mon dernier match hier.»
 
De son côté, Steve Bernier est toujours sans contrat. Ayant porté les couleurs des Panthers de la Floride l’an passé, il aurait pu vivre une grande expérience s’il était demeuré avec les Canucks une autre saison.
 
«Lorsque ton ancienne équipe participe à la finale de la coupe Stanley, c’est dur à prendre, mais c’est la vie», a-t-il mentionné. Pour l’instant, il se demande quelle sera sa prochaine destination, puisqu’il n’a pas d’offre de contrat sur la table.
 
«Après les transactions de juillet, ça devient tranquille. Habituellement, à la fin août, ça commence à bouger. C’est un peu stressant, mais c’est surtout difficile pour ma famille. Je sais que je vais jouer au hockey cette année, mais je ne sais pas où. Je m’entraîne fort et mentalement, je suis prêt. Je n’attends qu’un coup de téléphone.»
 
Quant à Antoine Vermette, depuis l’échange l’ayant fait passer des Sénateurs d’Ottawa aux Blue Jackets de Columbus en mars 2009, il n’a disputé que quatre parties éliminatoires (quatre défaites) au total. Il espère que l’arrivée de Jeff Carter va changer la donne.
 
«J’ai toujours participé aux séries éliminatoires, sauf à mes deux dernières saisons, mais la bonne nouvelle, c’est que l’organisation semble avoir pris les choses en main avec des acquisitions comme celles de Carter, James Wisniewski, Vinny Prospal et Radek Martinek.

«De mon côté, chaque fois que je commence une nouvelle saison, mon but est de gagner la coupe Stanley. C’est sûr que la rivalité est féroce et que certaines équipes sont mieux nanties que d’autres, mais je veux danser longtemps au printemps.»