lundi 11 avril 2011

Nordiques Nation - Québec, «une ville de hockey»


Patrice Bergeron n’a pas été étonné de la forte présence des pro-fleurdelisés lors du match de son équipe contre les Devils du New Jersey.
Au contraire. Pour l’attaquant des Bruins de Boston, la ferveur des gens de Québec n’a jamais fait de doute dans son esprit.

«Honnêtement, non, parce que ça vient de Québec. Si cela venait de quelque part d’autre, je pense que je dirais oui, mais ça ne m’étonne pas», a-t-il répondu lorsqu’interrogé à savoir si cette présence massive des Bleus le surprenait.

«Les gens sont tellement derrière leur équipe à Montréal, donc à Québec, c’est la même chose. On veut le retour des Nordiques. Puis, on voit l’engouement et à quel point c’est une ville de hockey.»

Des questions
Seul Québécois de la formation des Bruins, l’assistant-capitaine a eu à répondre à quelques questions de ses coéquipiers, qui se demandaient où était passée l’habituelle quiétude du Prudential Center.
«Ils trouvent ça drôle. Premièrement, ils ont un petit point d’interrogation quand ils me demandent ce qui se passe, pourquoi le chandail des Nordiques. Je leur explique que c’est pour un retour éventuel (des Nordiques). Pour appuyer ce que le maire Labeaume et tous les gens de Québec font. Je pense que les gars aiment ça.»
Brodeur
Confiné à un rôle de spectateur pour le dernier match de la saison des siens, Martin Brodeur a eu amplement le temps d’observer la démonstration d’amour des Québécois.
«Habituellement, c’est quand je me fais retirer du filet que le monde crie mon nom, a rigolé le vétéran gardien. Mais c’était une belle ambiance. Je pense que tout le monde était vraiment impressionné sur le banc, surtout à la fin quand tout le monde est descendu. C’était spécial à voir.»
Cependant, quant à savoir si cela pourra aider la cause de la Vieille-Capitale, Brodeur croit que cela ne peut pas nuire. «Je ne sais pas. Ils travaillent fort pour y arriver. Je pense que c’est le fun de voir ce support et, en tout cas, ç'a aidé nos fans à participer un petit peu plus.»