« J’ai été assez occupé, mais il n’y a pas eu tant de tirs difficiles. La plupart venaient de l’extérieur de l’enclave », a dit le jeune gardien.
« Dans ce temps-là, ce n’est pas trop compliqué de bloquer 40 lancers, surtout que les gars ont bien nettoyé le devant du filet. Je n’avais qu’à me concentrer à faire le premier arrêt », a ajouté Price.
Frustration pour les Thrashers
Pas mal quand même pour un gars grippé, qui avait raté le dernier match à Montréal et qui dit avoir dormi pendant presque trois jours pour combattre la maladie.
Le pilote des Thrashers lui a d’ailleurs rendu hommage.
« Leur gardien a fait quelques arrêts incroyables à nos dépens et cela n’a fait que faire élever encore plus notre niveau de frustration », a soufflé Craig Ramsay, dont le club vit des moments pénibles.
Trop mou en attaque
Mike Cammalleri ne pouvait être plus en accord : « Carey a été excellent. Il a fait ce qu’il fallait pour nous permettre de gagner et il est la raison principale de notre victoire car on aurait pu beaucoup mieux jouer en attaque ».
« Notre jeu était trop mou. Ce n’était pas fluide, on avait de la misère à créer du rythme et établir un échec avant constant. »
« On va prendre cette victoire en se disant qu’il faut mieux faire la prochaine fois », a indiqué le petit attaquant.
En contrepartie, Cammalleri était heureux néanmoins qu’on soit parvenu «à limiter le nombre de très bonnes chances de marquer de nos opposants».
« C’est quelque chose sur lequel on travaille », a-t-il confié.
Curieux retour pour Sopel
« Quand tu as un si bon gardien derrière toi, ça te rend la vie tellement plus facile. On l’a laissé seul quelques fois, mais il a tenu le coup », a aussi noté Brent Sopel, qui revenait devant ses anciens partisans après être passé au Tricolore la semaine dernière.
Et pas devant beaucoup de partisans d’ailleurs, comme c’est souvent le cas à Atlanta.
« Ce n’est pas aussi plaisant de jouer devant une si petite foule. À Montréal, c’est assez incroyable quand tu sautes sur la patinoire de voir tous ces amateurs qui t’encouragent », a-t-il convenu.
Sopel a également admis que c’était un sentiment étrange que d’affronter les Thrashers, si peu de temps après avoir quitté cette formation.
« On revoit des copains c’est sûr, mais il faut faire le travail quand même pour gagner et récolter les deux points et on y est parvenu ce soir », s’est réjoui le vétéran défenseur.
