mercredi 2 mars 2011

Ligue américaine de hockey : «La réalité de la Ligue américaine» - Randy Cunneyworth

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2011/03/20110301-200830.html

MONTRÉAL - À l’instar de Jacques Martin avec les Canadiens de Montréal, l’entraîneur-chef des Bulldogs de Hamilton, Randy Cunneyworth, a dû composer cette saison avec des effectifs réduits.
 
Ce n’est pas en raison des blessures, mais bien parce que ses meilleurs joueurs ont été rappelés par le grand club. Avec toutes les malchances ayant frappé le Tricolore cette saison, Cunneyworth a vu Max Pacioretty, David Desharnais et Yannick Weber quitter vers Montréal.
 
«C’est la dure réalité de la Ligue américaine (LAH), a-t-il répondu avec philosophie lors de son passage au Centre Bell, vendredi dernier. C’est dommage pour l’équipe, mais en même temps, on pratique le métier d’entraîneur pour voir ses poulains graduer au niveau supérieur.»
 
Malgré une mauvaise séquence en février, Cunneyworth a tout de même réussi à limiter les dégâts. Sa formation partage actuellement le premier rang de sa section et participera assurément aux séries d’après-saison de la LAH.
 
Un entraîneur différent
 
Bien qu’il en soit à sa première saison avec l’organisation des Canadiens, Cunneyworth présente une feuille de route intéressante. Vétéran de 18 saisons dans la LNH, il a passé sept campagnes comme pilote des Americans de Rochester, dans la LAH, et deux autres en tant qu’adjoint chez les Thrashers d’Atlanta.
 
Parlant de ses joueurs comme de ses «petits gars», il prône un enseignement basé sur la responsabilisation et l’autonomie.
 
«Ça parait dans son approche qu’il est un ancien joueur, a confié l’attaquant Gabriel Dumont. Il nous fait confiance et nous laisse beaucoup de liberté.»
Son approche n’a rien à voir avec celle de Guy Boucher, qui dirigeait la filiale du Tricolore la saison dernière.
 
L’actuel entraîneur du Lightning de Tampa Bay était reconnu pour sa présence autant sur la glace qu’à l’extérieur. «Il n’y a pas une méthode meilleure qu’une autre. C’est juste différent», a ajouté le joueur québécois.
 
La seule chose demeurant similaire est le système de jeu. Inspiré du style hermétique du grand club, Cunneyworth prône un enseignement semblable à celui de Jacques Martin.

«Il y a quelques petites différences, mais dans l’ensemble, notre système ressemble beaucoup à celui des Canadiens, explique le pilote de l’équipe. Je crois que cela donne un avantage à nos joueurs lorsqu’ils sont rappelés par le grand club. La marche est déjà assez haute comme ça. Tant mieux si on peut faciliter la transition.»