jeudi 3 mars 2011

Depuis l'arrivée de Sopel - Le Canadien avare en désavantage

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110303-012140.html

SUNRISE, Floride - Faut-il y voir un rapport de cause à effet ou une simple coïncidence ? Les prochaines parties nous le dirons, mais il reste que l’unité de désavantage numérique du Canadien s’est requinquée depuis l’entrée en scène du dernier venu à la ligne bleue, Brent Sopel.
Bien sûr, le vétéran défenseur n’a encore participé qu’à deux matchs depuis que ses services ont été acquis des Thrashers. Toutefois, durant ceux-ci, on a été parfait avec un homme en moins : aucun but et seulement 12 tirs accordés en neuf infériorités.
Dans les trois rencontres précédentes, le Tricolore avait cédé à sept reprises en 17 occasions. Il y a de quoi faire mal…
D’ailleurs, alors que c’est traditionnellement l’inverse, le jeu de puissance du Canadien (19,4 % – 8e) figure mieux dans les classements de la LNH que son désavantage numérique (83,6 % – 9e).
« En infériorité, nous avons, parfois, été excellents, et, parfois, rien n’a réussi. Dans un segment de 20 matchs, on pouvait ne rien donner dans les dix premiers, puis se faire compter plusieurs fois dans les dix autres », a observé Jacques Martin.
Deuxième paire
L’arrivée de Sopel « aide certainement », a-t-il reconnu, en soulignant le bon boulot accompli contre Atlanta, à quatre contre cinq.
« On avait remarqué que notre deuxième paire de défenseurs déployés en désavantage faisait compter plus souvent. Avoir du nouveau semble fonctionner », a expliqué Martin.
Tomas Plekanec, qui, lui-même, excelle dans son mandat d’écouler les punitions, estime également que Sopel a eu un impact à cet effet.
« C’est un gars d’expérience qui fait peu d’erreurs. Il intercepte aussi beaucoup de passes ; c’est un bel ajout à notre équipe », a-t-il souligné. Il aurait également pu dire que l’arrière de 34 ans bloque aussi sa part de lancers (132 – 12e dans la LNH).
Une autre raison pour laquelle l’unité de désavantage numérique a retrouvé son efficacité, selon Plekanec, c’est qu’elle se montre plus agressive.
« On était trop passif dernièrement. On regardait les joueurs adverses aller, et on leur offrait la chance de nous battre », signale- t-il.