dimanche 18 septembre 2011

Robuste Yemelin

http://canadiens.nhl.com/club/l_fr/news.htm?id=588777


samedi, 17.09.2011 / 12 h 17 / Canadiens de Montréal - Nouvelles
canadiens.com
BROSSARD – Les partisans présents au premier match simulé des Canadiens ont eu droit à une rencontre où la robustesse était à l’honneur.

«En trois ans ici, je crois que je n’ai jamais vu un match intra-équipe où il y avait autant de contacts et de robustesse », a lancé l’entraîneur des Canadiens Jacques Martin.

Cette robustesse, le nouveau venu des Canadiens Alexei Yemelin l’incarne parfaitement. Il faut croire que le jeune russe de 25 ans n’a pas été trop impressionné par les joueurs de la LNH, n’hésitant pas à distribuer les mises en échec à la pelletée, même envers certains vétérans, comme Erik Cole.

«J’ai besoin de me prouver et c’est ce que j’essaie de faire », a lancé d’entrée de jeu Yemelin, via l’intermédiaire d’un interprète «Par contre, ce n’est pas seulement moi qui a frappé. Tous les joueurs se sont battus. C’était un match intense et rempli de contacts.»

Arrivé depuis peu dans la Belle Province, Yemelin s’adapte lentement à son nouvel environnement, mais aussi, à de nouveaux standards au niveau hockey.

«Je m’adapte bien. J’ai regardé beaucoup de matchs à la télé quand j’étais en Russie et les gars m’avaient averti à quel point les joueurs sont rapides ici alors j’étais prêt», assure Yemelin.

Son entraîneur a d’ailleurs remarqué à quel point il était prêt.

«C’était une bonne performance de sa part. Il amène un élément physique important. Il apporte une dimension qui pourrait être intéressante pour notre brigade défensive», a lancé Jacques Martin au sujet de ce qu’il a vu chez le défenseur, admettant qu’il y aura quelques ajustements à faire.

«Tout d’abord il devra s’ajuster à la grandeur de la glace. Le jeu est différent. Mais on voit quand même qu’il a une bonne confiance et beaucoup de talent », a renchéri Martin, qui croit que la barrière de la langue disparaîtra bien assez vite. «La langue, c’est un défi. J’ai quand même eu l’occasion de discuter avec lui. Il a quand même une bonne compréhension. On voit qu’il essaie de s’améliorer. Lorsqu’on parle en termes de hockey, il comprend très bien.»

Pour l’instant, Yemelin fait plutôt parler ses coups d’épaules que ses mots… ce qui n’est pas sans déplaire à son entraîneur.

Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.