dimanche 18 septembre 2011

Revue de presse

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=3278:revue-de-presse&Itemid=18

Samedi, 17 Septembre 2011
Par HOCKEY30.com

La Presse Canadienne: BROSSARD, Qc - Alexei Yemelin n'a pas mis de temps à se faire remarquer au camp du Canadien. Le défenseur russe a appliqué les plus percutantes mises en échec du premier match intra-équipe, remporté 4-3 en tirs de barrage par l'équipe A des Tomas Plekanec, Michael Cammalleri et Carey Price.
Cammalleri a tranché le débat au sixième tir de la séance, en déjouant le gardien Robert Mayer d'un tir vif des poignets. Le jeune Olivier Archambault, choix de repêchage de juin avait également marqué chez les « Blancs » tandis que Philip DeSimone a été le seul buteur des « Rouges ».

En temps réglementaire, Dany Massé, Alexander Avtsin et Cammalleri ont été les marqueurs de l'équipe A. Ben Winnett, deux fois, et Ian Schultz avaient procuré les devants 3-1 à l'équipe B, contre le gardien d'origine française Robin Gusse. Winnett est un joueur invité qui a réussi cinq buts en 40 matchs dans l'uniforme des Wolverines du Michigan, la saison dernière.
Carey Price et Peter Budaj n'ont rien cédé devant le filet, quoiqu'ils ont été peu occupés.

Le vétéran Scott Gomez, de l'équipe B, a dû déclarer forfait en raison d'une blessure mineure au bas du corps, qu'il s'est infligée au cours de la séance d'entraînement précédant la rencontre.
C'est la robustesse de Yemelin, choix de repêchage de 2004 qui s'est longtemps fait désirer, qui a retenu l'attention de la rentrée sur glace du Tricolore, en présence d'environ un millier d'amateurs au Complexe sportif Bell. On aurait peut-être dû lui préciser que ce n'était qu'un match intra-équipe.

« C'est mon troisième camp comme entraîneur du Canadien, et ç'a été un des matchs intra-équipe les plus physiques, a commenté Jacques Martin. Il y a eu de l'intensité et de bonnes mises en échec, le niveau de compétitivité était élevé. Ç'a donné un premier match intéressant. »

Après avoir rudoyé Schultz, Yemelin a envoyé Max Pacioretty les quatre fers en l'air d'un coup de hanche. Le jeune Américain qui en était à son retour officieux depuis l'agression de Zdeno Chara en mars a pris le numéro du Russe, avant de se relever. Plus tard, Yemelin a tenté de le faire culbuter devant son filet et Pacioretty lui a adressé des reproches. Aaron Palushaj a également été une des victimes du Russe, qui a par ailleurs démontré une belle mobilité.

« Il a pincé un joueur très durement au centre de la glace, à un moment donné. Nous allons lui suggérer de garder les patins sur la glace quand la saison s'amorcera », a souligné le nouveau venu Erik Cole.
Le défenseur Josh Gorges s'est dit impressionné par l'athlète natif de Togliatti, « un jeune homme costaud qui ne se complique pas la tâche ».

Pas une verte recrue
Selon le gardien Yann Danis, qui a évolué dans la KHL en Russie la saison dernière, Yemelin était le meilleur défenseur de l'équipe AK Bars de Kazan. Il n'est pas une verte recrue à l'âge de 25 ans. Il faisait même partie de l'équipe nationale russe. Martin a apprécié ce qu'il a vu de lui.
« Il préconise un style physique et c'est un bon patineur qui peut apporter une dimension intéressante à notre groupe de défenseurs », a-t-il relevé.
Yemelin a une bonne compréhension de l'anglais, mais il ne s'exprime pas dans la langue de Shakespeare.
Il a indiqué qu'il a tenté d'impressionner les dirigeants de l'équipe, dès le début du camp.

« J'ai déjà vu plusieurs matchs de la Ligue nationale à la télévision et des joueurs en Russie m'avaient prévenu qu'il y avait des joueurs rapides ici. J'étais prêt pour ça », a-t-il fait dire à l'interprète qui a fait le lien entre les journalistes et lui.
Yemelin a expliqué qu'il ne s'est pas présenté en Amérique avant cette saison simplement parce qu'il était sous contrat en Russie.
Il a dit se plaire énormément à Montréal. Il peut miser sur le soutien de son compatriote Andrei Markov et du Biélorusse Andrei Kostitsyn, qui lui facilitent sa période d'adaptation.

Gorges et Pacioretty relèvent le défi
BROSSARD, Qc - Ce n'était qu'un match intra-équipe, mais une étape importante à franchir pour deux des grands éclopés du Canadien la saison dernière, Josh Gorges et Max Pacioretty. L'entraîneur Jacques Martin a affirmé, samedi, que tous deux avaient passé le test avec succès et qu'ils étaient prêts à livrer des rencontres préparatoires.

« Josh et Max se sont bien tiré d'affaire, a mentionné Martin. Je ne doute pas qu'ils soient prêts à livrer des matchs hors-concours, après ce que j'ai vu aujourd'hui. »
Gorges renouait avec un semblant d'action depuis qu'il a été opéré au genou droit, en janvier. Pacioretty s'exposait à recevoir des mises en échec pour la première fois après avoir subi l'agression de Zdeno Chara des Bruins de Boston, en mars.

« C'est une étape de franchie, la prochaine c'est de jouer un match hors-concours, a souligné Gorges, qui a admis avoir été nerveux avant de sauter sur la glace. C'est différent d'affronter des coéquipiers, qui vous ménagent quelque peu, que des joueurs des Bruins de Boston, qui se foutent que vous ayez été opéré à un genou. »
Pacioretty, qui a eu maille à partir avec Alexei Yemelin à quelques reprises, n'a pas rencontré la presse parce qu'il était aux bons soins des thérapeutes de l'équipe, a-t-on laissé savoir.
Martin a apprécié la vitesse et l'implication physique du jeune Américain, qui n'a pas craint d'encaisser des mises en échec et d'aller vers le filet.
« Nous sommes toujours inquiet de voir de quelle façon va réagir un joueur qui a été blessé sérieusement comme lui. Mais on a vu qu'il était prêt à faire face à la compétition. »
Une équipe en forme
Gorges et Pacioretty se sont présentés au camp en excellente condition physique, comme tous leurs coéquipiers. C'est un aspect qui a ravi l'entraîneur.

« Les résultats des tests physiques ont été les meilleurs depuis que je suis en poste, a-t-il dit. Plus de joueurs ont rencontré nos exigences, c'est très positif. On constate que les joueurs réalisent l'importance de s'entraîner fort pendant l'entre-saison afin d'améliorer des aspects précis de leur condition physique. »
Les ouvertures chez le Tricolore peuvent paraître peu nombreuses, voire inexistantes. C'est peut-être le cas, quand on y regarde de près, mais Martin fait remarquer que la situation peut être trompeuse.

« C'est le message que j'ai livré aux joueurs ce matin, a-t-il révélé. Voyez ce qui s'est passé au camp, l'an dernier. Des jeunes comme Yannick Weber, Max Pacioretty, David Desharnais et Ryan White, qu'on avait retourné à Hamilton avant le début de la saison, avaient tous connu un excellent camp. Ils avaient démontré qu'ils étaient prêts à jouer dans la Ligue nationale. Éventuellement, que ce soit en raison de blessures ou d'échanges, ils se sont retrouvés avec nous et ils ont bien fait. Cette saison, ils ont tous des contrats de la Ligue nationale. »

En ce qui a trait à la situation des blessés, Louis Leblanc et Lars Eller, tous deux opérés à une épaule le printemps dernier, n'ont pas reçu la permission de prendre part aux matchs intra-équipe. Depuis samedi, ils participent aux séances d'entraînement de chacune des équipes qui n'est pas en action.

Le défenseur P.K. Subban, incommodé par de léger maux de dos, devrait être à son poste, dimanche, à l'occasion du duel entre les équipes A et C.
L'attaquant Olivier Fortier (épaule) et le défenseur Brandon Nash (bas du corps) sont à l'écart du jeu.

Après avoir épié le camp des recrues, Martin a dit avoir hâte de voir à l'oeuvre des jeunes qui l'ont impressionné, les défenseurs Jarred Tinordi et Nathan Beaulieu, les deux derniers premiers choix de repêchage de l'équipe, ainsi que les attaquants Michael Bournival et Brendan Gallagher.
Samedi, il a noté la bonne performance de l'attaquant Philip DeSimone, un ami américain de Pacioretty, et du géant Tinordi pour son implication physique.
Jagr excité

Associated Press: VOORHEES, N.J. - Lorsque Jaromir Jagr a quitté les États-Unis il y a trois ans pour aller jouer en Russie, il croyait que sa carrière dans la LNH était terminée.
Mais à 39 ans, Jagr est de retour, et avec plein de choses à prouver.
Jagr a surpris la ligue lorsqu'il a signé un contrat d'un an cet été avec les Flyers de Philadelphie, pour tenter de remporter la coupe Stanley et de jouer à un très haut niveau, même à un âge où la plupart des joueurs ont déjà songé à la retraite.

« Il y a probablement beaucoup de gens qui se demandent si je suis encore capable de jouer, et ça ne me dérange pas du tout, a mentionné le Tchèque. Je n'ai pas 21 ans, je n'essaie pas de prouver quoi que ce soit. On devra seulement attendre de voir comment les choses vont se dérouler.
« Je peux cependant vous promettre une chose, c'est que je vais donner le meilleur de moi-même pour être en mesure de non seulement jouer, mais de jouer à un très haut niveau. »

Et c'est ce dont les Flyers auront besoin pour espérer remporter les grands honneurs pour la première fois depuis 1975.
Jagr a lancé à la blague un « Mais qu'est-ce que je fais là? » alors qu'il s'apprêtait à enfiler son chandail des Flyers pour la première fois. Il en était à son premier entraînement sur glace avec sa nouvelle équipe ce week-end.

L'acquisition de Jagr est l'un des nombreux changements effectués par les Flyers au cours de la saison morte, eux qui se sont départis de Mike Richards, Jeff Carter, Ville Leino et Brian Boucher, entre autres.
Jagr sera considéré comme l'un de ceux qui devra apporter du mordant à l'attaque. Il a marqué 646 buts en carrière dans la LNH, et lors du match d'ouverture de la saison 2011-2012, il sera le meneur de tous les joueurs actifs au chapitre des points grâce aux 1599 qu'il a amassés depuis ses débuts chez les professionnels.

Le Tchèque a été repêché par les Penguins de Pittsburgh à l'encan de 1990, avec qui il a gagné deux coupes Stanley.
Il cherchera d'ailleurs à répéter l'exploit à Philadelphie.
« Je crois que cette équipe à de grandes chances de réussir, a dit Jagr. Et je veux être là lorsque ça se produira. »
Luongo se bat encore pour le respect

La Presse Canadienne: VANCOUVER - Il est probablement le meilleur gardien de but à avoir endossé l'uniforme des Canucks de Vancouver, mais Roberto Luongo n'a pas fini de se battre pour imposer le respect.
Sans Luongo devant le filet, il est difficile de croire que les Canucks auraient pu connaître la meilleure saison de leur histoire l'année dernière.
Mais les critiques - et il y en a plusieurs - semblent dire que le Québécois est l'un des grands responsables de l'échec des Canucks en finale de la Coupe Stanley face aux Bruins de Boston.

Il y a des soirs où Luongo a été intraitable en séries éliminatoires, incluant deux blanchissages en finale. Mais il a aussi livré de piètres performances lors des trois matchs disputés à Boston - au cours desquels les Canucks ont été dominés 17-3 au chapitre des buts marqués -, en plus d'avoir été devant le filet lorsque les Bruins ont gagné le match no 7 à Vancouver 4-0.
«Je ne crois pas avoir quelque chose à prouver, a mentionné Luongo. J'ai connu une très bonne saison l'année dernière.

« Quand je pense à l'an dernier, je sais qu'il y a des matchs où les choses se sont moins bien déroulées que d'autres en séries. Mais ça arrive, c'est ça le hockey. Si tu y penses avec du recul, j'ai eu une bonne saison régulière et d'assez bonnes séries, sauf peut-être quelques rencontres à Boston. »
Le défenseur Kevin Bieksa a tenu à défendre son coéquipier.

« Ça fait partie du jeu, a déclaré Bieksa en parlant des critiques. Mais je ne me soucie pas de ce genre de choses. Il (Luongo) connaît la valeur qu'il a à nos yeux. Il est une partie très importante de notre équipe, et on le considère comme un des meilleurs, sinon le meilleur gardien de la ligue. »
Les Canucks devront également répondre à une question qui concerne son duo de cerbères: combien de temps encore l'équipe pourra-t-elle garder Luongo et Cory Schneider?

Âgé de 32 ans, Luongo est sous contrat avec l'équipe jusqu'en 2021-2022, lui qui avait signé un contrat de 12 ans et 64 millions $ en 2009. À 25 ans, Schneider en est quant à lui à la dernière année de son contrat, qui lui rapportera 900 000 $.
Des rumeurs de transactions par rapport à Schneider ont circulé ces dernières années, mais Mike Gillis, directeur général des Canucks, a assuré qu'il n'était pas pressé d'échanger son gardien no 2.

« Nous sommes tous très contents que Cory fasse partie de notre organisation, a-t-il déclaré. On espère qu'il pourra effectuer plus de départs cette saison afin que Roberto puisse se reposer. Nous avons eu une très longue saison l'an dernier, et nous allons avoir besoin de la contribution de tout le monde. »
Confusion dans le dossier Crosby

La Presse Canadienne: PITTSBURGH - Quelques instants seulement après le début de l'entraînement, Sidney Crosby patinait à plein régime et il n'a jamais levé le pied de l'accélérateur au cours d'un long entraînement qui l'a encouragé.

Crosby, qui a subi une commotion cérébrale il y a huit mois, a évité tout contact samedi, alors que le camp des Penguins de Pittsburgh s'amorçait officiellement. On ne sait toujours pas quand la plus grande vedette de la LNH pourra donner et recevoir des mises en échec, une étape cruciale avant son retour au jeu.
Mais s'il y avait des doutes que le no 87 avait perdu de sa vitesse, de son intensité ou de sa compétitivité au cours de son absence, ils ont rapidement disparu alors qu'il s'est donné à fond au cours de l'entraînement et qu'il a atteint le niveau d'intensité le plus élevé depuis qu'il a disputé son dernier match dans la LNH le 5 janvier.

« J'ai travaillé aussi fort que possible », a déclaré Crosby, visiblement fatigué après un entraînement de plus d'une heure. « Je n'avais pas encore maintenu cette intensité aussi longtemps. Ça fait du bien. »
Crosby prévoit s'imposer un entraînement semblable dimanche et poursuivre de cette manière à chaque jour au cours du camp, qu'il veut approcher comme tous les autres - commotion cérébrale ou pas.
Crosby a fait des progrès considérables dans sa rééducation depuis qu'il a commencé à ressentir des maux de tête le mois dernier. Il s'entraînait alors à 90 pour cent dans sa Nouvelle-Écosse natale.

Les Penguins ont l'intention de ne pas pousser Crosby plus qu'il le faut afin d'éviter de retarder son retour au jeu et ils n'ont donné aucune indication concernant le moment où il pourra s'entraîner avec contacts.
Ted Carrick, un neurologue qui fait partie de l'équipe médicale qui entoure Crosby, s'est dit déçu des Penguins et a affirmé dans une station de radio de Pittsburgh, vendredi, que Crosby est aussi prêt que tous les autres joueurs de la LNH à encaisser des contacts.

Les Penguins préfèrent toutefois jouer de prudence et n'ont pas l'intention de permettre à Crosby de s'entraîner avec contacts jusqu'à ce qu'ils soient convaincus à 100 pour cent qu'il ne souffre plus de symptômes de commotion cérébrale.
« C'est le médecin de l'équipe (Charles Burke) qui aura le dernier mot, a indiqué Crosby. C'est lui qui devra me donner le feu vert. C'est sa décision. Nous sommes toujours en contact. Tout le monde sera au courant de ce qui se passe avant de franchir chaque étape. »