dimanche 18 septembre 2011

Predators : une direction stable

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/09/17/001-lnh-nashville-predators.shtml

Barry Trotz et David Poile font partie du paysage à Nashville. Les Predators croient en la stabilité et ils n'ont jamais changé d'entraîneur-chef et de directeur général depuis leur arrivée dans la LNH en 1998-1999.
« Nous croyons au mot stabilité à Nashville, c'est crucial pour nous, a dit Peter Horachek, l'adjoint à Trotz depuis la saison 2003-2004. Nous n'avons jamais eu les plus gros budgets, mais nous avons une philosophie d'équipe. Nous avons un très bon système et nous travaillons de concert avec notre équipe-école à Milwaukee dans la Ligue américaine. »
À Nashville, la grande majorité des espoirs font un détour par Milwaukee.
« Nous développons très bien nos jeunes joueurs et nous avons de bons recruteurs, ajoute Horachek. Et contrairement à plusieurs équipes, nous n'avons pas peur de les faire jouer dans la Ligue américaine. Pour nous, il s'agit pratiquement d'une étape obligatoire. »
Depuis la fin du lock-out, les Predators ont raté les séries une seule fois. C'était en 2008-2009. Les succès de cette équipe s'expliquent par de bons gardiens et de bons défenseurs.
« Nos gardiens sont toujours bons, mais c'est surtout la preuve que notre système fonctionne, a précisé Horachek. Après Tomas Vokoun, Chris Mason, Dan Ellis et maintenant Pekka Rinne ont connu du succès. »
Finaliste à l'obtention du trophée Vézina la saison dernière, Rinne compte Horachek parmi ses plus grands admirateurs.
« Pekka fait partie des trois meilleurs gardiens de la LNH, a dit l'adjoint à Trotz. Il est très athlétique pour un gardien aussi grand et il a une mitaine rapide. En plus, j'adore sa personnalité. Il reste toujours calme dans les mauvais ou les bons moments. Nous n'avons pas à le traiter d'une façon différente, il n'a pas les caprices bizarres d'un gardien. »
Le meilleur duo
Les Predators ne miseront pas sur une attaque explosive. Ils auront toutefois de très bons défenseurs, menés par Shea Weber et Ryan Suter.
« Nous avons un très bon top 4, mais je dirais que nous avons le meilleur top 2 de la LNH avec Weber et Suter, a lancé Horachek. Nous espérons le retour en santé de Francis Bouillon et le jeune Jonathon Blum jouera un plus grand rôle. »
L'équipe de la ville du country a aussi dans ses rangs un très bel espoir en Ryan Ellis. L'Ontarien de 20 ans devra toutefois connaître tout un camp pour s'établir immédiatement à Nashville.
« À moins d'un camp remarquable, Ryan fera un détour par Milwaukee, a mentionné Horachek. Il deviendra un très bon défenseur offensif. Il a réussi plus de 100 points (101 points) à sa dernière saison à Windsor. »
Un Sergei plus calme
Sergei Kostitsyn
Photo: La Presse Canadienne /AP Photo/Frederick Breedon
Sergei Kostitsyn

Sergei Kostitsyn, l'enfant terrible à Montréal, a terminé au sommet des pointeurs de son équipe la saison dernière avec 50 points (23 buts, 27 passes).
« Kostitsyn savait qu'il n'aurait pas 20 chances à Nashville, a expliqué Horachek. Il devait produire rapidement et changer son attitude. Nous avions parlé avec quelques entraîneurs du Canadien et nous étions très au fait de ses problèmes de comportement. Nous avons mis les cartes sur table très rapidement. Il devait devenir un professionnel et il l'a fait. »
À l'attaque, les Predators ont perdu quelques vétérans avec les départs de Steve Sullivan, Joel Ward, Jean-Pierre Dumont, Marcel Goc et Matthew Lombardi.
Aux dires d'Horachek, le jeune Colin Wilson sera un des joueurs à surveiller.
« Nous n'avons pas encore vu tout son potentiel », a dit l'adjoint au sujet du choix de 1er tour (7e) de l'équipe en 2008.
Mike Fisher, David Legwand, Kostitsyn, Martin Erat et Patric Hornqvist seront les autres meneurs de cette fragile attaque.