lundi 26 septembre 2011

Pouliot doit faire ses preuves de nouveau

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/09/20110926-030501.html


HALIFAX | Même si Benoît Pouliot est passé dans le camp des ennemis jurés du Canadien, il a longuement discuté avec quelques anciens coéquipiers à son arrivée au Metro Centre, hier après-midi.
L’attaquant franco-ontarien avait des amis dans le vestiaire du Tricolore. Maintenant, il tente de s’en faire de nouveaux chez les Bruins.
Comment a-t-il été accueilli par les champions de la Coupe Stanley?
« C’est sûr que lorsque j’ai mis les pieds dans le vestiaire des Bruins pour la première fois, je me suis demandé comment les choses allaient se passer, a confié Pouliot. Tu les haïs tellement quand tu joues contre eux. Mais les gars sont super.
« Il n’y avait aucune méchanceté de leur part. J’ai bien eu une petite discussion avec David Krejci, avec qui je m’étais bagarré l’an dernier, et on a vite tourné la page.
« Maintenant, je dois faire ma place dans cette équipe championne sans déranger la chimie qui existe déjà », a ajouté celui qui se dit très impressionné par le leadership de Patrice Bergeron.

Pas le choix de partir

Pouliot avait perdu la confiance de Jacques Martin la saison dernière et il avait besoin de changer d’air.
« J’ai vécu deux belles années à Montréal, sauf que je ne jouais plus à la fin. C’était décevant et j’étais content de quitter le Canadien », a-t-il avoué.

« Je n’avais pas le choix de partir de la façon dont la saison s’est terminée pour moi. Voilà que je me retrouve avec les champions de la coupe Stanley. C’est incroyable!
C’est difficile de demander mieux. »
Pouliot a souligné qu’il a eu un bon entretien avec Claude Julien, alors qu’à Montréal, il n’y avait guère plus de dialogue à la fin avec Martin.

« La communication est bonne, a-t-il dit. Claude sait que le talent est là et que je dois simplement apporter de petits ajustements dans mon jeu. C’est bon de savoir ce qu’il faut faire pour s’améliorer. »

Parallèle avec Horton

Julien n’a rien promis à Pouliot, qui devra batailler pour un poste au sein du troisième trio.

« Il a eu ses chances ailleurs et ce sera à lui de définir son rôle avec les Bruins, a précisé l’entraîneur avant le match. On a des postes de disponibles à la suite des départs de Mark Recchi et de Michael Ryder. Benoît devra saisir sa chance. Il a du talent, mais il doit mettre tous les morceaux à la bonne place.

« Je compare son cas à celui de Nathan Horton, qui n’était pas un joueur au rendement constant en début de saison l’an dernier, mais qui l’est devenu au fil des mois. Pouliot doit éviter de tomber dans une zone de confort lorsqu’il connaît une bonne séquence. »

Voilà, le message est lancé! À 25 ans, Pouliot doit saisir cette chance s’il veut connaître une longue carrière dans la LNH.
Les Bruins lui ont accordé un contrat d’un an seulement pour un salaire de 1,1 million de dollars à titre de joueur autonome en juillet.
« Je suis bien conscient qu’il s’agit d’une année déterminante pour mon avenir », a conclu Pouliot, qui ne sera pas de la formation des Bruins, ce soir au Centre Bell.