Stéphane Alarie
On le sait, la troupe de Jacques Martin est sortie fatiguée et éclopée de cette série de cinq parties en huit soirs, où elle n’a pu faire mieux qu’un dossier de 2-2-1.
Sans surprise, le pilote du Tricolore a ainsi donné congé à ses hommes hier.
Et, heureuse coïncidence pour eux, le Tricolore n’a que deux rencontres à disputer d’ici à dimanche prochain, alors qu’il se mesurera aux Flames en plein air au stade McMahon de Calgary.
En attendant, les patineurs montréalais recevront la visite des Sabres de Buffalo demain au Centre Bell.
Des Sabres requinqués
Campés au 10e rang dans l’Est, à une dizaine de points derrière le Canadien, Jason Pominville et ses comparses ne connaissent certes pas la saison espérée, eux qui ont aussi été éprouvés par les blessures cette saison.
Mais les Sabres se sont drôlement requinqués avec l’arrivée de la nouvelle année. Depuis le 1er janvier dernier, la bande de Lindy Ruff a maintenu une fiche de 11-4-2 – une des meilleures de la Ligue au cours de cette période. Ils affichent aussi un dossier de 7-2-1 à leurs 10 dernières sorties, en tenant compte de leur défaite en prolongation face aux Islanders hier.
Douloureux souvenirs
Thomas Vanek n’est pas étranger à cette belle séquence, lui qui a récolté 23 points (9 buts) depuis le tournant de 2011.
Ce même Vanek avait d’ailleurs récolté deux passes lors du passage du
Tricolore à Buffalo le 18 janvier dernier. Montréal s’était alors incliné 2-1 en surtemps dans un match viril, qui n’est pas sans rappeler de douloureux souvenirs.
En moins de cinq minutes de jeu, Martin avait alors vu trois joueurs tomber au combat : Michael Cammalleri, Max Pacioretty et Jeff Halpern. On ne sait toujours pas quand le premier sera de retour.
Go West !
Dès le lendemain de son bras de fer avec les Sabres, le Tricolore sautera dans l’avion en direction de l’Ouest pour son périple annuel.
Son premier arrêt se fera alors à Edmonton, où les jeunes Oilers continuent d’occuper le 30e et dernier rang de la LNH.
On pourrait faire la liste de tous les domaines où ils sont exécrables, mais disons seulement qu’ils présentent à la fois le pire désavantage numérique et la pire attaque massive du circuit, et qu’ils figurent parmi les équipes qui accordent le plus de buts… et qui en comptent le moins.
C’est peut-être une bonne chose que le Canadien se pose d’abord à Edmonton, question de mettre toutes les chances de son côté de bien amorcer son voyage, qui le conduira ensuite à Calgary et Vancouver (mardi).
L’année dernière, le séjour des Montréalais dans l’Ouest canadien avait été catastrophique : ils y avaient perdu leurs trois parties, accordant 14 filets et n’en marquant que 6. À son premier départ en carrière dans son coin de pays, Carey Price avait notamment été écrabouillé par les Canucks (7-1).
Mais, à l’époque, le jeune gardien n’était pas dans les mêmes dispositions qu’aujourd’hui, lui qui figure parmi les meilleurs pour les gains (27) et les jeux blancs (7).
