Les Bruins occupent le sommet de la section avec 67 points, deux de plus que la troupe montréalaise qui a aussi disputé un match de plus.
Le Canadien a toutefois disposé des Bruins trois fois cette saison et est revenu vainqueur de huit des neuf derniers duels en saison régulière.
«Nous avons gagné nos trois matchs, mais ça n'a plus aucune importance. On doit aller là-bas et en gagner un autre», soutient le vétéran Hal Gill.
Plus concentrés
«Je ne sais pas si c'est l'histoire de la rivalité entre les deux équipes, mais nous sommes à notre mieux quand la compétition est relevée, analyse le capitaine Brian Gionta, friand de ses duels entre rivaux directs. Nous sommes simplement plus concentrés contre eux. Le fait que les Bruins nous devancent au classement, c'est déjà suffisant comme source de motivation.»
«Lorsqu'on regarde la formation des Bruins, on s'aperçoit qu'ils ont quatre bons trios et c'est une équipe qui joue à quatre trios, soutient Jacques Martin. On joue deux matchs en deux soirs et on aura besoin de tout notre personnel. On tente d'apporter des éléments sur chacune de nos unités.
Cammalleri reste à la maison
Si l'entraîneur du Canadien rêvait en secret du retour de Michael Cammalleri face aux Bruins, il en a fait son deuil quand il a confirmé qu'il n'accompagnerait pas l'équipe à Boston.
«Je ne dirais pas que c'est plus long que prévu, mais on savait que cette blessure prendrait du temps à guérir. Il fait des progrès et il va s'entraîner avec nous d'ici la fin de la semaine. On verra à ce moment», s'est limité à dire l'entraîneur.
Cammalleri est éloigné du jeu depuis le 18 janvier. Il se remet d'une luxation de l'épaule gauche subie face aux Sabres, à Buffalo.
