Jason Spezza a marqué un premier but depuis son retour au jeu dans une défaite face à Roberto Luongo et les Canucks de Vancouver lundi soir.
| Sylvain St-Laurent Le Droit |
(Calgary) Jason Spezza n'a joué que deux matches, jusqu'ici, en 2011. Quand on veut vraiment évaluer le rendement d'un joueur de hockey, deux petits matches, c'est bien peu.
Toutefois, au beau milieu d'une saison pourrie dans laquelle les raisons de se réjouir ont été à peu près inexistantes, les partisans des Sénateurs d'Ottawa qui ont pris la peine de regarder ces deux parties ont pu voir quelques éléments encourageants.
Ils ont vu leur centre numéro un - et joueur le mieux payé de l'équipe - se comporter comme tel.
Dans la défaite de samedi soir, sur Long Island, Spezza n'a pas participé au pointage. Il a même terminé la soirée avec un différentiel de moins deux parce que le gardien débutant n'était pas capable d'arrêter la rondelle.
Il a cependant remporté 16 mises en jeu sur 23 et il a décoché 12 lancers vers le filet adverse. Huit d'entre-eux ont été stoppés par des patineurs des Islanders de New York.
Deux jours plus tard, à Vancouver, le jeune vétéran a débloqué. Il a participé aux deux buts de son équipe. Il s'est encore signalé dans les cercles des mises en jeu.
Cette fois, sept de ses neuf lancers ont réussi à se frayer un chemin jusqu'au filet défendu par Roberto Luongo.
À n'en point douter, Spezza joue son meilleur hockey de la saison.
Ses coéquipiers sont-ils surpris ?
« Non, répond sans hésitation Daniel Alfredsson. Il est toujours difficile de retrouver son synchronisme après avoir raté plusieurs semaines de travail. Toutefois, parce qu'il était blessé au haut du corps, Jason a été capable de faire travailler ses jambes en gymnase tout au long de sa convalescence. Je savais qu'il nous reviendrait avec beaucoup d'énergie. »
« Il a faim. Ça crève les yeux », estime pour sa part Nick Foligno.
« Je me doutais bien qu'il ne tarderait pas à se signaler. Je me souviens très bien qu'il avait fait la même chose la saison dernière. Il était revenu en force après avoir passé un peu de temps sur la liste des blessés. Nous sommes très contents de compter de nouveau sur lui. »
Foligno a raison. L'hiver dernier, Spezza a récolté 38 points en 30 parties, pour terminer la saison en beauté, après avoir passé cinq semaines sur la liste des blessés.
Il existe toutefois une différence marquante entre les deux années.
À l'hiver 2010, les Sénateurs formaient un club respectable.
Un an plus tard, ils ont entrepris une dégringolade au terme de laquelle ils pourraient bien s'écraser au dernier rang du classement général.
Cela n'a vraiment pas l'air de plaire à l'ancien premier choix. Pas du tout.
« Perdre chaque soir, ça devient frustrant. Nous arrivons à un point de non-retour. Nous n'avons plus le droit de nous réjouir parce que nous avons 'travaillé fort' à Vancouver. Cela ne suffit plus. Il faut commencer à gagner des matches », a-t-il déclaré à la suite de la séance d'entraînement d'hier.
« Sauver ce qu'il reste »
Spezza dit qu'il est revenu au jeu dans le but de « sauver ce qu'il reste » de la saison 2010-2011 des Sénateurs.
Pour lui, à compter de maintenant, l'équipe doit démontrer qu'il lui reste un peu de fierté.
« Il est facile de dire que nous formons une meilleure équipe que ce que nous avons démontré depuis le début de la saison, mais il serait à peu près temps de passer de la parole aux actes en remportant quelques parties. »
« Je me fiche de gagner 1-0 ou 7-6. Je veux juste gagner une partie. »
Doit-on simplement voir un joueur qui récite des formules apprises par coeur devant les micros et les caméras ?
Pas du tout, répond Nick Foligno.
« Plus le temps passe, et plus on sent que Jason veut prendre le contrôle de cette équipe. Il a toujours été un leader sur la patinoire. Il prend de plus en plus de place à l'extérieur. »
Ils ont vu leur centre numéro un - et joueur le mieux payé de l'équipe - se comporter comme tel.
Dans la défaite de samedi soir, sur Long Island, Spezza n'a pas participé au pointage. Il a même terminé la soirée avec un différentiel de moins deux parce que le gardien débutant n'était pas capable d'arrêter la rondelle.
Il a cependant remporté 16 mises en jeu sur 23 et il a décoché 12 lancers vers le filet adverse. Huit d'entre-eux ont été stoppés par des patineurs des Islanders de New York.
Deux jours plus tard, à Vancouver, le jeune vétéran a débloqué. Il a participé aux deux buts de son équipe. Il s'est encore signalé dans les cercles des mises en jeu.
Cette fois, sept de ses neuf lancers ont réussi à se frayer un chemin jusqu'au filet défendu par Roberto Luongo.
À n'en point douter, Spezza joue son meilleur hockey de la saison.
Ses coéquipiers sont-ils surpris ?
« Non, répond sans hésitation Daniel Alfredsson. Il est toujours difficile de retrouver son synchronisme après avoir raté plusieurs semaines de travail. Toutefois, parce qu'il était blessé au haut du corps, Jason a été capable de faire travailler ses jambes en gymnase tout au long de sa convalescence. Je savais qu'il nous reviendrait avec beaucoup d'énergie. »
« Il a faim. Ça crève les yeux », estime pour sa part Nick Foligno.
« Je me doutais bien qu'il ne tarderait pas à se signaler. Je me souviens très bien qu'il avait fait la même chose la saison dernière. Il était revenu en force après avoir passé un peu de temps sur la liste des blessés. Nous sommes très contents de compter de nouveau sur lui. »
Foligno a raison. L'hiver dernier, Spezza a récolté 38 points en 30 parties, pour terminer la saison en beauté, après avoir passé cinq semaines sur la liste des blessés.
Il existe toutefois une différence marquante entre les deux années.
À l'hiver 2010, les Sénateurs formaient un club respectable.
Un an plus tard, ils ont entrepris une dégringolade au terme de laquelle ils pourraient bien s'écraser au dernier rang du classement général.
Cela n'a vraiment pas l'air de plaire à l'ancien premier choix. Pas du tout.
« Perdre chaque soir, ça devient frustrant. Nous arrivons à un point de non-retour. Nous n'avons plus le droit de nous réjouir parce que nous avons 'travaillé fort' à Vancouver. Cela ne suffit plus. Il faut commencer à gagner des matches », a-t-il déclaré à la suite de la séance d'entraînement d'hier.
« Sauver ce qu'il reste »
Spezza dit qu'il est revenu au jeu dans le but de « sauver ce qu'il reste » de la saison 2010-2011 des Sénateurs.
Pour lui, à compter de maintenant, l'équipe doit démontrer qu'il lui reste un peu de fierté.
« Il est facile de dire que nous formons une meilleure équipe que ce que nous avons démontré depuis le début de la saison, mais il serait à peu près temps de passer de la parole aux actes en remportant quelques parties. »
« Je me fiche de gagner 1-0 ou 7-6. Je veux juste gagner une partie. »
Doit-on simplement voir un joueur qui récite des formules apprises par coeur devant les micros et les caméras ?
Pas du tout, répond Nick Foligno.
« Plus le temps passe, et plus on sent que Jason veut prendre le contrôle de cette équipe. Il a toujours été un leader sur la patinoire. Il prend de plus en plus de place à l'extérieur. »
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