Écrit par Jonathan Bernier
Après avoir récolté six points sur une possibilité de huit la semaine dernière et gâté leurs partisans lors de l'entraînement public dimanche, les joueurs du Canadien ont obtenu une journée de congé avant de s'envoler en direction de Philadelphie, où ils affronteront les Flyers mardi.
Il s'agira du dernier match de la troupe de Jacques Martin avant la longue pause du match des étoiles.
Pendant que Carey Price prendra le chemin de la Caroline pour se mesurer aux meilleurs attaquants du circuit Bettman, le reste de l'équipe rentrera à Montréal pour un congé bien mérité.
Ce congé, qui s'étendra jusqu'à lundi prochain, alors que le Canadien se préparera à affronter les Capitals, à Washington, sera bénéfique à plus d'un égard.
D'abord parce qu'ils permettra aux éclopés de guérir complètement leurs blessures.
On pense ici à Jeff Halpern, qui devrait effectuer un retour à Philadelphie, et à Max Pacioretty, qui fait preuve d'un courage exemplaire en continuant de revêtir son uniforme malgré des côtes amochées.
Hal Gill, Jaroslav Spacek et Roman Hamrlik, les jambes vieillissantes de la brigade défensive du Tricolore, profiteront également de ce congé, eux qui sont utilisés pendant plus de 20 minutes par rencontre depuis qu'Andrei Markov et Josh Gorges sont tombés au combat.
Car bien qu'il semble sur le point de semer ses poursuivants, le Canadien aura besoin de la contribution de ces trois vétérans s'il souhaite ne pas s'essouffler au coeur de ce dernier droit vers les séries.
Avec une récolte de 40 points en 48 matchs, Tomas Plekanec aurait peut-être pu mériter une place parmi les étoiles de la LNH. Le fait qu'il n'ait pas été invité est une bonne chose.
Le Tchèque est l'attaquant le plus utilisé par Jacques Martin, avec un temps de glace moyen de 20:19 par match.
Considérant qu'il obtient des présences tant à forces égales qu'en infériorité numérique et avec l'attaque massive, Plekanec est, et de loin, le joueur le plus utile du Canadien. Cinq jours de congé ne seront pas de trop dans son cas.
Et Carey Price dans tout ça? Disons que la tâche des gardiens de but dans un week-end des étoiles n'est jamais vraiment lourde. Vrai qu'ils sont souvent laissés à eux-mêmes pendant la rencontre, mais en contrepartie, ils ne sont sur la glace que le temps d'une période.
Reste à souhaiter que le jeune gardien n'abuse pas trop de l'esprit festif entourant ce week-end de célébrations. Heureusement, Raleigh n'est pas Montréal.
Le sort entre ses mains
Au retour, 32 matchs sépareront le Canadien de la fin du calendrier régulier. Et lorsqu'on s'attarde à ses adversaires, on constate que le Tricolore aura son sort entre ses mains.
Au nombre de ces 32 rencontres, le CH disputera 14 matchs contre les équipes directement impliquées avec lui dans la course (Boston, Washington, Rangers, Atlanta, Caroline et Buffalo).
Neuf autres rencontres le mettront aux prises avec des formations qui, en principe, ne devraient pas le rejoindre (Floride, Toronto, Ottawa, Islanders et New Jersey). À ce groupe, on peut ajouter Edmonton, que le Canadien visitera le 17 février.
En remportant 16 de ces 24 matchs et en grappillant quelques points face à Pittsburgh, Tampa Bay (deux fois), Calgary, Vancouver, Saint Louis, Minnesota et Chicago, le Canadien devrait être en voiture.
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