Considéré comme un simple joueur de soutien en début de saison, Mathieu Darche est rapidement devenu un élément indispensable chez les Canadiens de Montréal.
Comme il se plait à le répéter, «ça prend toute sorte d’ingrédients pour faire un gâteau. Moi ce que j’amène, c’est le travail».
Grandement appréciée par l’entraîneur-chef Jacques Martin, cette contribution lui a même valu une promotion au sein de la première vague de l’avantage numérique.
«Je connais très bien mon rôle. Je dois foncer au filet, prendre les coups, faire de l’espace pour mes coéquipiers et profiter des retours de lancer.»
Reconnu bien plus pour son acharnement que pour ses habiletés offensives, le vétéran de 34 ans a déjà récolté un total de huit buts et de 10 mentions d’aides pour un total de 18 points jusqu’à maintenant. Ce qui n’est pas beaucoup moins que des joueurs comme Benoit Pouliot (21), P.K Subban (19) et Roman Hamrlik (20).
Un siège éjectable
Même s’il représente déjà un candidat de choix au Trophée Jacques Beauchamp remis au héros obscur de l’année chez les Canadiens, Darche refuse de voir plus loin que le moment présent.
«J’ai compris avec le temps que je suis sur un siège éjectable. Le moindre relâchement de ma part pourrait me couter mon poste et me forcer à revenir dans un rôle limité au sein du quatrième trio.»
Ayant mis près de dix ans à s’établir dans la LNH, il n’a aucunement l’intention de faire un pas en arrière.
«Je ne sais pas combien d’années il me reste devant moi, mais chose certaine c’est ici que je veux jouer dans le futur. Je profite de mon expérience montréalaise à 100% et j’espère faire suffisamment bien pour gagner un poste pour l’année prochaine.»
Une vraie aubaine
Commandant un salaire annuel de 500 000 $, Darche est ce que l'on pourrait appeler dans le monde du hockey professionnel une véritable aubaine. En plus de sa propre contribution, il a aidé des joueurs comme Benoit Pouliot, David Desharnais et Lars Eller à s’émanciper.
«C’est facile de jouer avec lui. Peu importe ce qui se passe sur la glace, je sais qu’il se trouvera posté devant le filet», a raconté Pouliot.
«Pour ma part, son aide est venue à l’extérieur de la glace. Il m’a pris sous son aile à mon arrivée avec l’équipe et m’a permis de gagner confiance», a quant à lui ajouté Desharnais.
Les Flyers mardi
Depuis que Darche fait partie de l’attaque à cinq, le Tricolore est rapidement passé de la pire formation du circuit à la dixième meilleure.
Cette statistique pourrait d’ailleurs devenir un facteur important face aux Flyers, la cinquième formation la plus punie de la LNH.
Il s’agira du quatrième et dernier affrontement de la saison entre les deux équipes. La formation de la Pennsylvanie présente une fiche de deux victoires et un revers jusqu’à maintenant.
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