Bien campés au premier rang du circuit Bettman, les coriaces Flyers seront d’autant plus survoltés qu’ils ont vengé, dimanche, leur défaite du printemps dernier en finale de la coupe Stanley en infligeant une défaite de 4-1 aux Blackhawks, à Chicago.
Un vrai match pour hommes par ailleurs, au cours duquel on s’est échangé pas moins de 63 mises en échec. Plus d’une par minute.
Avec quatre passes lors de cette rencontre, le jeune Claude Giroux s’est hissé au sommet des marqueurs chez les Flyers avec 46 points, tandis que Jeff Carter a ajouté une paire de filets.
Et ce ne sont là que deux exemples des nombreuses menaces dans l’alignement de Philadelphie, une des très rares formations dans la LNH à compter cinq marqueurs de 35 points et plus.
Une chance ?
Devant une telle opposition, la troupe de Jacques Martin a-t-elle réellement une chance de causer la surprise ce soir sur la patinoire hostile du Wells Fargo Center ?
Après tout, elle n’affectionne pas trop le jeu rude et n’a qu’un seul marqueur qui ait atteint la marque des 35 points (Tomas Plekanec, 40 points).
Or, le Canadien a pourtant connu un mois de janvier plutôt intéressant. On ne sait d’ailleurs jamais quel lapin il sortira du chapeau. Ainsi, 11 joueurs différents ont secoué les cordages en quatre parties au cours de la dernière semaine.
Au fait, depuis le tournant de l’année 2011, Montréal est la seule équipe de la ligue à n’avoir encaissé qu’une défaite en temps régulier. Si ce n’était pas des trois revers en prolongation, ce serait même le grand bonheur.
C’est pas mal quand même, non ? Surtout si on tient compte des lourdes pertes que constituent les absences de Andrei Markov, Josh Gorges et, plus récemment, de Mike Cammalleri.
Les meilleurs... après les Flyers
Avec un dossier de 6-1-3 et 15 points amassés, le Canadien peut même se targuer d’avoir la meilleure fiche dans l’Est à ses dix derniers matchs... derrière ses adversaires du jour toutefois.
Les Flyers revendiquent effectivement un brillant 8-2-0 à leurs dix dernières sorties. Et si on tient de la ligue au complet, il n’y a que les Predators de Nashville (8-2-0) qui, outre Philadelphie, ont amassé plus de points que Montréal dans le dernier segment de dix rencontres.
On comprend donc pourquoi Jacques Martin a préféré donner congé à ses patineurs hier avant le départ du club pour la « ville de l'amour fraternel ».
D’autant plus qu’ils auront besoin de toute leur énergie pour mater les si peu accueillants Flyers et améliorer leur fiche à l’extérieur, où ils ne jouent que pour ,500 en vertu d’un dossier de 11-11-1.
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