samedi 22 janvier 2011

Saku Koivu : « C’est moi qui, de la ligne rouge, devrais applaudir la foule ! »

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Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Vendredi, 21 janvier 2011 20:23

Mise à jour le Vendredi, 21 janvier 2011 22:06

Le sort a voulu qu’à sa première visite à Montréal depuis qu’il poursuit sa carrière à Anaheim, Saku Koivu renoue avec une salle où il s’est souvent retrouvé pour commenter les événements tristes qui ont secoué son existence. Comme la peur qui le rongeait dans son courageux combat contre le cancer ou l’anxiété qui le tenaillait quand il se relevait d’une sérieuse blessure à l’œil.

Koivu aurait eu toutes les raisons d’éclater en sanglots dans ces rencontres avec la presse, mais non. Tel le valeureux joueur qu’il a toujours été dans le feu de l’action, il était solide comme un chêne et avait le plein contrôle de ses émotions.

Or, c’est avec une boule dans la gorge qu’il a fait son boniment d’introduction avant de répondre aux questions des journalistes venus le rencontrer dans la salle d’entrevues du Centre Bell, vendredi en fin d’après-midi. Il s’est dit heureux de nous revoir, avant d’ajouter que ce n’était pas ce qu’il pensait.

On l’a pris comme une blague, car on le sentait vraiment touché d’être là.

Beaucoup d’émotion dans l’air

Pour tout dire, on ne l’avait jamais senti aussi émotif. Sa voix a failli briser pendant qu’il livrait ses premières impressions sur ses retrouvailles avec Montréal. Une vingtaine de mois après la fin de son association avec le Tricolore, il pensait probablement que ce retour se passerait plus facilement.

« En prenant connaissance de notre calendrier avant la saison, j’ai encerclé la date du 22 janvier en me disant que c’était encore très loin, a-t-il raconté. Ça m’a frappé après notre match de jeudi à Toronto. Même si on venait de perdre, je me suis dit que le grand jour arrivait. L’émotion est devenue encore plus forte quand notre avion s’est posé tantôt à Dorval. Plein de choses me sont revenues à l’esprit. »

Plus décontracté

Sa réaction concorde avec le changement de personnalité qui s’est opéré en lui depuis qu’il pratique son métier en Californie.

« Ma famille me dit plus détendu, a-t-il raconté quand on lui a demandé s’il avait changé. On me dit que dans la victoire comme dans la défaite, je montre plus mes émotions. »
C'est un Saku Koivu plus détendu qu'on a découvert à son retour à Montréal.
Photo Catherine Lefebvre
En termes clairs, Koivu se sent libre.

« À Anaheim, a-t-il dit dans tout le lot de questions qui lui ont été posées, je peux aller à la plage sans me faire demander pourquoi j’ai raté une occasion de marquer la veille. »

Mais ne vous méprenez pas : Saku Koivu ne renie aucunement les bons moments qu’il a vécus à Montréal. Au contraire, il les chérira à jamais. Il a la certitude que le Centre Bell sera le théâtre d’une grande ovation avant le match qui l’opposera à son ancienne équipe, samedi soir.

« Mais ce n’est pas moi qui devrais être ovationné, a-t-il nuancé. C’est moi qui, de la ligne rouge, devrais applaudir la foule ! »
Le Canadien va souligner son retour par un clin d’œil. On ne connaît pas la forme que prendra cette présentation, mais on verra peut-être les yeux de Koivu rouler dans l’eau.

Mark Messier avait pleuré comme un veau en regardant au tableau indicateur des images de son glorieux séjour avec les Rangers, à son retour au Madison Square Garden dans l’uniforme des Canucks de Vancouver.

Plusieurs êtres chers
Après la rencontre, Koivu aura rendez-vous avec les Drs David Mulder et Blair Whittemore, qui l’ont suivi et encouragé durant sa lutte contre le cancer. Les deux médecins sont au nombre des gens qu’ils a côtoyés durant ses années à Montréal pour qui il a développé une pensée spéciale.

Koivu a mentionné aussi ses anciens voisins à L’Île-des-Sœurs, la famille Gillett et les noms de Bob Gainey et Pierre Boivin, ainsi que les préposés à l’équipement qui étaient pratiquement tous là à ses débuts avec le Canadien.

À son entrée au Centre Bell, il a d’ailleurs servi une chaleureuse accolade à Christian Renaud, préposé à la sécurité à la porte de service des employés et des médias. Le grand Christian a été touché droit au cœur.

Nerveux en masse

Les souvenirs se bousculaient dans la tête de Koivu. Comme il l’a dit, c’est à Montréal qu’il est devenu un homme et un père de famille, qu’il a été fait capitaine de l’organisation la plus glorieuse du monde du hockey et qu’il a connu la plupart de ses plus grandes joies et de ses plus grandes peines.

« Je ne pensais pas être aussi nerveux, a-t-il confessé. La soirée sera sûrement remplie d’émotions. »

Comme tout joueur affrontant son ancienne équipe, il mettra un montant d’argent à l’enjeu parmi ses coéquipiers. « Ils seront contents ! », a-t-il lancé en faisant allusion au montant.

Koivu sautera sur la glace du Centre Bell animé du même désir : il jouera pour gagner.

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