mardi 5 juillet 2011

«Je suis profondément offensé» - Brian Burke, dg des Maple Leafs

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/je-suis-profondement-offense-brian-burke-dg-d-84975.html


(CKAC Sports) - Alors qu'il rendait visite aux soldats canadiens en Afghanistan - la journée même de l'ouverture du marché des joueurs autonomes dans la LNH - plusieurs observateurs ont décrié le moment choisi par Burke pour effectuer son voyage.
C'est le cas notamment de Steve Simmons du Toronto Sun qui estime que le voyage à l'étranger du directeur général des Maple Leafs a affecté les chances de l'équipe de signer le joueur autonome le plus convoité, Brad Richards qui s'est finalement entendu avec les Rangers de New York pour un contrat de neuf saisons d'une valeur de 60 M$.

S'il est habitué aux critiques qu'il a appris à prendre avec un grain de sel, Brian Burke s'est dit offensé, lundi, par les propos tenus par Simmons dans sa chronique du Toronto Sun.

«Ils te demandent d'y aller, a expliqué Burke qui était accompagné du défenseur Luke Schenn lors de ce voyage. C'est pas moi qui en a fait la demande pour mousser l'équipe. Je n'en ai pas parlé à mon retour parce que je croyais que c'était la chose noble à faire.»

Burke souligne que plusieurs membres de l'état-major des Leafs étaient présents pour rencontrer Brad Richards et son agent le 1er juillet dernier. Même s'il n'était pas physiquement présent, il était disponible via son téléphone cellulaire et était en contact constant avec les membres de son équipe.

«La veille de l'ouverture du marché des joueurs autonomes, je me suis assuré que nous pouvions être en contact via Skype afin de pouvoir discuter personnellement avec n'importe lequel des agents libres. Mon cellulaire fonctionnait très bien de la base et nous avions une ligne d'urgence au cas où.»

Au lendemain de la publication de son article pour lequel il a reçu de nombreuses réactions négatives de la part de ses lecteurs, Simmons persiste et signe.

«Je ne regrette rien. J'ai dit tout haut ce que plusieurs pensaient tout bas. Je crois que cela devait être écrit. Si vous deviez passer en cour et que vous aviez embauché Eddie Greenspan pour vous défendre, mais qu'au moment des plaidoiries, il laissait votre cas à un collègue, vous auriez l'impression d'avoir été lésé. C'est la même situation avec Brad Richards. Pourquoi Brian Burke n'était-il pas présent pour faire la présentation finale à Richards?», a questionné le journaliste.

À son retour de l'Afghanistan, Brian Burke a affirmé qu'il ne regrettait pas sa décision que qu'il referait la même chose.

«Vous savez ce qu'ils m'ont dit en débarquant de l'avion? Nous aimerions vous avoir à nouveau. Là-bas, j'ai travaillé fort, j'ai signé de nombreuses autographes et j'ai rencontré le plus de soldats possibles. C'est la façon dont j'ai été élevé. Alors, je suis profondément offensé (par les critiques)», a confié Burke qui s'est empressé de dire que son organisation avait tout de même été en mesure de signer Tim Connolly et d'obtenir Matthew Lombardi et Cody Franson des Predators de Nashville. Tout ça pendant qu'il était en Afghanistan!

(Source : Michael Traikos, National Post)