dimanche 30 janvier 2011

Mathieu Darche: la vie en bleu-blanc-rouge

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/32911-darche-canadien-chanceux

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Vendredi, 28 janvier 2011 11:00
Mise à jour le Jeudi, 27 janvier 2011 12:39

Jouer pour le Canadien, ça change pas le monde, sauf que… ça change une vie !

Mathieu Darche ne peut plus se rendre dans un lieu public sans se faire demander de poser avec un partisan ou de laisser sa griffe sur un bout de papier.
Comme le gagnant d’un gros prix à la loterie, il se fait dire régulièrement qu’il est chanceux.

« Il n’y a pas un souper entre amis où on ne me demande pas si je réalise que je joue avec le Canadien de Montréal, que je connais du succès et que les choses vont bien », raconte Darche.

« Je réponds : Croyez-moi, je m’en rends compte et j’apprécie chaque journée. Ce que j’aime le plus, c’est quand je monte sur la glace au Centre Bell avant un match et que Michel Lacroix lance :
Accueillons nos Canadiens de Montréal !

« Je ne me fatiguerai jamais de ça. J’en ai encore chaque fois la chair de poule. Ça fait un peu cucu de dire ça, mais pour moi, c’est un honneur de porter le chandail du Canadien. »
Mathieu Darche est honoré et fier de porter l'uniforme du Tricolore. Photo d'archives Rue Frontenac
Personne n’osera jamais reprocher à Darche de parler comme il le fait, tout au contraire. Bien que les amateurs savent très bien que la Ligue nationale s’est internationalisée, ils souhaitent une plus grande représentativité québécoise parmi les joueurs du Tricolore.

Au tour des garçons d’embarquer

Samuel, sept ans, et Benjamin, cinq ans, ressentent à leur tour l’impact de la présence de leur père chez le Canadien.

« Ils viennent de commencer à jouer au hockey », raconte Darche.

« Quand ils étaient en Ontario (à Hamilton), l’an dernier, on leur demandait s’ils réalisaient que j’avais été rappelé par le Canadien. Ils se sont rendu compte que c’est gros.

« Maintenant qu’ils sont à Montréal, ils capotent sur le hockey. »
Darche vit ces beaux moments grâce à sa persévérance et à l’appui de son épouse Stéphanie, qui l’a appuyé sans réserve malgré les nombreux sacrifices qu’ils ont dû faire durant toutes ces années où ils ont trimbalé leur trousseau un peu partout en Amérique.

Les garçons ont vécu dans une maison différente chaque année depuis leur naissance. Darche aurait eu toutes les raisons de dire à sa femme qu’ils rentraient à la maison.

Son bac en marketing et en gestion internationale des affaires lui donnait une solution de rechange que bien des joueurs n’ont pas.

Expérience décevante en Allemagne

À sa troisième ou quatrième saison professionnelle, l’adjoint au directeur général des Blue Jackets de Columbus lui a suggéré de commencer à regarder du côté de l’Europe. Au retour du lock-out dans la Ligue nationale, il est allé en Allemagne.

« Je n’ai pas apprécié ma saison, je n’aimais pas le système », relate-t-il.

« Ça ne fonctionnait vraiment pas entre moi et l’entraîneur. Il voulait que je plonge sur la glace pour que l’adversaire écope de pénalités. Je me suis toujours bien entendu avec les entraîneurs, mais sa façon de faire était ridicule !

« Ce ne fut pas une bonne année. Au départ, ma femme a senti que j’y allais à reculons. »
L’entraîneur était un certain Dieter Hegen, qui fut sélectionné au 46e rang au repêchage de 1981 par le Canadien. On se rappelle l’avoir vu à l’œuvre lors de tournois de la Coupe Canada. Il avait du talent, mais il avait un peu la forme d’un baril de bière, boisson nationale de son pays.

À l’automne 2006, Darche était de retour dans la Ligue américaine avec les Sharks de Worcester, où il a connu une saison de 35 buts et de 80 points, sa meilleure à vie.

« La raison pour laquelle je continue est simple : j’adore ce que je fais », reprend-il.

« Je gagnais entre 160 000 $ et 200 000 $ à mes dernières saisons dans les ligues mineures. C’est quand même très bien. Je m’intéresse à tout ce qui touche le hockey. Si je n’aimais pas ça, je ferais autre chose. »

Heureux concours de circonstances

Malgré le fait que son séjour en Allemagne ne s’est pas bien déroulé, Darche y était allé avec l’idée d’y terminer sa carrière.

Après avoir passé une première saison entière dans la Ligue nationale deux ans plus tard avec le Lightning de Tampa Bay, il s’attendait enfin à une certaine stabilité. L’arrivée de nouveaux propriétaires a sonné le glas pour le directeur général Jay Feaster et l’entraîneur John Tortorella, et son épouse a refait les valises pour Portland.

Il ne serait peut-être pas avec le Canadien aujourd’hui si Guy Boucher n’avait pas demandé à l’avoir dans son équipe à Hamilton pour son expertise des joueurs professionnels et des ligues mineures, et pour veiller tel un grand frère sur les espoirs de l’organisation.

En définitive, sa présence chez le Tricolore est un concours d’événements fortuits. Mais les circonstances ont bien fait les choses.

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