Stéphane Alarie
Après s’être tapé dans le dernier mois 15 matchs, dont dix à l’étranger, le Tricolore ne disputera que 11 parties en janvier, incluant la défaite subie en prolongation contre les Thrashers dimanche.
Et du lot, seulement quatre duels les mèneront sur la route, et jamais plus loin que Philadelphie.
Mais, attention, si elles seront sans doute moins essoufflantes, les prochaines semaines ne seront pas pour autant faciles.
En fait, elles risquent même de s’avérer des plus importantes dans la course aux séries qui s’amorcent déjà. Ne dit-on pas d’ailleurs qu’on sépare les hommes des enfants dans la LNH dès après les Fêtes...
Deux tests de suite...
Et les hommes de Jacques Martin auront l’occasion de montrer dans quelle catégorie ils se classent dès jeudi en recevant la visite de Pittsburgh.
Menés par un Sidney Crosby rien de moins qu’époustouflant ces dernières semaines, les Penguins débarqueront en ville avec une animosité qui ne cesse de grandir à l’endroit des joueurs du Canadien depuis leur élimination du printemps dernier.
Deux jours plus tard, samedi, ce sera au tour des sérieux rivaux que sont les Bruins de Claude Julien de s’amener au Centre Bell.
Avant de jouer à Toronto hier soir, Boston détenait déjà une avance d’un point au sommet de la division Nord-Est, tout en ayant disputé trois matchs de moins.
Il s’agira donc là de deux défis de taille pour le Tricolore, d’autant plus que tant les Penguins (12-5-2) que les Bruins (11-5- 3) montrent une fiche reluisante sur les patinoires étrangères.
et d’autres à venir
Mais le challenge ne s’arrêtera pas là pour la formation montréalaise, car sept de ses dix matchs à venir en janvier seront disputés contre des formations qui ont une fiche supérieure à la sienne.
Ce mois-ci d’ailleurs, ses seuls opposants qui jouent actuellement sous la barre des ,500 sont les Sabres et les Sénateurs. Le problème, c’est que dans les deux cas ce ne sont jamais des proies vraiment faciles pour le Tricolore.
Dans les circonstances, l’actuelle pause de trois jours – la première aussi longue depuis le 12 décembre – avant sa prochaine rencontre ne peut être que salutaire pour la troupe de Jacques Martin.
De « bons signes »
Et, aussi, elle arrive peut-être au meilleur moment possible. Dimanche, après l’affrontement avec les Thrashers, l’entraîneur- chef avait d’ailleurs dit avoir noté récemment de « bons signes ».
Il semblait même un tantinet rassuré par la tenue de son club qui, nettement plus allumé, a décoché près de 100 tirs dans les deux der niers matchs et retrouvé un jeu « plus direct avec une meilleure présence devant le filet adverse ».
« Dans nos dernières rencontres, le nombre de chances de compter accordées se situe dans la moyenne qu’on souhaite, avait également alors relevé Martin.
Notre jeu de puissance semble aussi avoir trouvé sa forme et on travaille quand même bien en désavantage numérique. »
Effectivement, avec quatre filets à ses sept dernières occasions, l’attaque massive a haussé son taux de succès à 19,6 % et grimpé au 10e rang du circuit.
Et Montréal compte toujours sur la meilleure unité de la LNH pour écouler les punitions (87,4 %).
« On ne contrôle pas le résultat, mais on contrôle l’effort. Et si on travaille de la bonne façon, on va gagner un bon pourcentage de nos matchs. Mais il n’y a aucun match facile, peu importe l’adversaire », a prévenu Jacques Martin.
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