jeudi 22 septembre 2011

Qui percera l’alignement du Canadien?

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/09/20110922-032218.html


Les amateurs du Canadien étaient nombreux dans la boutique du Canadien, hier au Centre Bell, avant le début du deuxième match préparatoire de l’équipe.
Si la popularité de P.K. Subban et de Carey Price ne fait pas de doute auprès des acheteurs de souvenirs, le chandail numéro 72 d’Erik Cole, autrefois la bête noire de l’équipe, n’a pas tardé à trouver preneur.
« Nous avons appris à le détester dans le passé, mais aujourd’hui on est content de l’avoir de notre côté », a déclaré Roger, de Blainville, un assidu des matchs locaux du Canadien.
« C’est déjà un chandail très populaire », a indiqué un employé du magasin Zone Canadiens.
« Quand il a inscrit son premier but, mardi contre les Stars, les gens sont accourus à notre boutique pour se procurer son chandail ! », affirme-t-il.
Un réplique du dossard d’un joueur du Canadien se vend 239,95 $.

Peu de postes à combler
L’ancien porte-couleurs des Hurricanes de la Caroline représente, pour l’instant, le seul nouveau joueur de l’équipe (outre évidemment le gardien substitut Peter Budaj) à faire partie de la formation partante qui affrontera les Maple Leafs à l’occasion du premier match régulier de la saison, le 6 octobre à Toronto.
Si les postes sont très rares au sein de la formation cette année, certaines nouvelles figures pourraient brouiller les cartes, estiment nos gérants d’estrade, à qui nous avons brièvement parlé hier.
Le nom du défenseur Alexei Yemelin est venu alimenter les discussions à plusieurs reprises.
« Il a prouvé de belles choses depuis le début du camp d’entraînement, a affirmé Maurice, un résident de Shawinigan. J’aime son côté robustesse, ce qui a manqué au Canadien en défense au cours des dernières années.
« Le seul qui pouvait vraiment assumer ce rôle, c’était Ryan O’Byrne, mais on l’a échangé, poursuit-il. On ne peut pas demander à P.K. Subban de tout faire… »

Dans le moule de Kasparaitis?
Des amateurs ont comparé Yemelin à Darius Kasparaitis.
Cet ex-défenseur, dont les coups sournois étaient redoutés, a laissé sa marque dans la LNH, mais pas toujours pour les bonnes raisons.
C’est le cas de Gilbert et de son fils Julien, de Saint-Jean-sur-Richelieu, qui n’ont pas raté une séance d’entraînement de l’équipe à Brossard depuis la semaine dernière.
« Il frappait tout ce qui bougeait, samedi dernier. Certains joueurs adverses ont pris son numéro en note et lui ont adressé quelques mots sur la glace... Il me rappelle Kasparaitis. »
Yemelin a sans doute plus de talent que le Lituanien, dont la carrière dans la LNH s’est terminée dans l’uniforme des Rangers de New York en 2007.
Ses chances de percer l’alignement sont bonnes, d’autant plus que la condition du genou droit d’Andrei Markov soulève encore des inquiétudes.
« À part, Yemelin, je n’en vois pas d’autres, estime Pierre, de Montréal, un autre amateur inconditionnel du Tricolore. À l’attaque, l’arrivée de Cole et le retour en santé de Max Pacioretty permettra de former trois bons trios. Je m’attends aussi à ce que David Desharnais connaisse une bonne saison. »
Suzanne et Benoît, de Montréal, ont beaucoup hésité avant de donner une réponse.
« Je pense qu’il est trop tôt pour avoir une idée précise, a dit Suzanne, qui arborait le chandail de Carey Price. Je souhaite juste que nos Québécois, Mathieu Darche et David Desharnais, restent avec l’équipe. »