samedi 24 septembre 2011

Max Pacioretty - «Nous avons contrôlé le jeu toute la soirée»

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/09/20110924-030111.html


KANATA - Trois buts, dont un en fusillade, neuf tirs au but et deux poteaux. Par cette performance éblouissante, Max Pacioretty a dissipé tous les doutes qui pouvaient encore subsister quant aux séquelles physiques et psychologiques qu’il aurait pu garder de sa mésaventure avec Zdeno Chara.
Si vous ajoutez les six tirs de Scott Gomez et les quatre de Brendan Gallagher, cela signifie qu’à elle seule, cette unité a mis Craig Anderson à l’épreuve 19 fois.
Pas surprenant qu’elle soit celle qui a inscrit les trois buts du Canadien en temps réglementaire.
« Nous avons contrôlé le jeu tout la soirée. Spécialement Scott, qui semblait toujours être en possession de la rondelle. Ça clique bien entre nous. Il a tellement contribué à mes succès de l’an dernier », a indiqué l’Américain de 22 ans.
Par ailleurs, Pacioretty avoue avoir décelé une faille chez le gardien des Sénateurs très tôt dans le match.

« Habituellement, j’essaie de varier mes tirs en y allant tantôt du côté de la mitaine, tantôt du côté du bloqueur. Une fois que je l’ai eu déjoué entre les jambières, j’ai su que je pourrais le battre à nouveau à cet endroit », a admis celui qui, en tirs de barrage, a cependant opté pour un vif tir du poignet dans la partie supérieure.
Bon travail des Européens
Outre la prestation de Gallagher, les tenues de Raphael Diaz et d’Alexeï Yemelin ont particulièrement retenu l’attention de l’entraîneur du Canadien.
« Ces joueurs (qui arrivent des circuits européens) ont besoin d’une période d’ajustement. Les dimensions qu’apportent Diaz et Yemelin sont différentes, mais les deux se sont bien débrouillés », a déclaré Martin, qui a également eu de bons mots pour Jarred Tinordi qui, entre autres, à livré un bon combat à Zack Smith.

Les autres recrues
Chez les autres joueurs qui luttent pour un poste, Gabriel Dumont (7) et Mike Blunden (5) ont fait sentir leur présence en distribuant de nombreuses mises en échec.
Pendant ce temps Andreas Engqvist, envoyé dans la mêlée à chacun des trois matchs, fut à nouveau bien discret. Et ce, même s’il pivotait un trio complété par Andreï Kostitsyn et Erik Cole.