mardi 9 août 2011

Kovalev critique à nouveau Clouston

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/lnh/archives/2011/08/20110808-125609.html

Agence QMI 
08/08/2011 12h56 - Mise à jour 08/08/2011 17h57


L’attaquant Alex Kovalev a peut-être tourné la page sur la Ligue nationale de hockey, mais il a encore sur le cœur certains détails de son passage chez les Sénateurs d’Ottawa.

 
Surtout ce qui concerne son ancien entraîneur-chef, Cory Clouston.
 
«Au cours de ces deux saisons, je n’ai jamais pu comprendre les idées que notre entraîneur prônait, a-t-il confié au site internet Sovetsky Sport. Vous devez bien traiter vos joueurs. Si vous laissez quelqu’un sur le banc, vous devez lui expliquer pourquoi.
C’est le rôle d’un entraîneur.
 
«Quand un hockeyeur demeure sur le banc et qu’il ne comprend pas ce qui se produit, il devient un peu perdu.» Kovalev a récemment paraphé un contrat de deux saisons avec l’Atlant Mytischi, dans la Ligue continentale de hockey (KHL). L’ancien porte-couleurs des Canadiens de Montréal a affirmé que deux équipes de la LNH lui avaient offert des contrats, mais «qu’il avait choisi la Russie».
 
De plus, le vétéran a profité de l’occasion pour régler ses comptes avec les journalistes affectés à la couverture des Sénateurs.
 
«Mon opinion des médias d’Ottawa, c’est que ces derniers ne regardent pas le hockey du tout. Quand ils voyagent avec l’équipe et qu’ils passent au détecteur de métal à l’aéroport, leurs sacs sont remplis de bière. Vous réalisez immédiatement ce que ces gens font lorsqu’ils écrivent sur la LNH», a mentionné le hockeyeur.
 
Kovalev a poursuivi : «Je suis agacé par ce que certains écrivent. De manière figurée, pour 50$, ils sont prêts à écrire de la merde. Mais ils prouvent qu’ils ne font pas leur travail. Et à Ottawa, ils aiment canaliser leur colère sur les joueurs de hockey. Peu importe comment vous jouez, ils vont certainement projeter de la merde sur vous et l’organisation».
 
Des compliments
 
L’ancien porte-couleurs des Canadiens de Montréal a réservé ses compliments pour les partisans.
 
«Je n’ai jamais joué pour moi-même, mais pour mon équipe et le public. Mes coéquipiers n’ont jamais rien dit de mal sur moi. Les amateurs sont heureux. (…) On m’approchait dans les rues à Montréal et New York pour me dire une seule chose : «Ne prends pas le mauvais sur tes épaules. Nous te supportons et t’aimons toujours. Tu es le meilleur.» De tels mots apaisent votre âme.»

Le Russe a également dressé en partie le bilan de ses 18 saisons en Amérique du Nord.

«Beaucoup de choses se sont produites. Il y a eu des hauts et des bas. Parfois, vous vous asseyez et vous revoyez le fil de votre carrière dans votre tête. En principe, je suis heureux.»