La guerre qui oppose l’Impact, et plus particulièrement Nick De Santis, aux Ultras a-t-elle pris fin hier matin avec une lettre ouverte du groupe de partisans ?
Vexés par des propos de De Santis qui les a qualifiés de faux supporters vendredi, les Ultras ont protesté en quittant le match de samedi dès les premières secondes pour ne revenir qu’à la fin de la première demie.
Joey Saputo a tenté de calmer le jeu en envoyant une lettre ouverte dimanche et les Ultras ont répliqué de la même façon, hier matin.
Les bruyants partisans, qui s’acharnent sur De Santis depuis qu’il a pris la relève de Marc Dos Santos, il y a deux mois et demi, lui reprochent son incompétence.
« C’est au niveau footballistique que nous avons un différend avec M. De Santis. Si nous prenons le Canadien en exemple, Réjean Houle et Mario Tremblay avaient le « CH tatoué sur le coeur », mais les résultats du club ont été moins qu’honorables durant leurs termes. Dévouement n’est pas synonyme de compétence », écrivent-ils.
Pacifiques
Les Ultras affirment avoir été blessés par les propos de De Santis.
« Vos commentaires, nous le reconnaissons, nous ont blessés. [...] Nous aurions pu répondre de bien des façons, mais nous avons opté pour un geste pacifique et respectueux, alors qu’il aurait été facile de sombrer dans une guerre d’insultes à la suite de la première salve que vous avez tirée.»
Ils terminent en mentionnant qu’ils seront toujours présents, mais décochent une autre flèche à l’endroit de Saputo, qui a réitéré les commentaires de De Santis lors de la mi-temps du match de samedi.
« Hélas, nous sommes désolés de constater que M. Saputo n’a pas accepté notre geste et, qui plus est, qu’il a préféré jeter de l’huile sur le feu en réitérant les insultes proférées à notre égard la veille, mais cette fois à la télé nationale.»
De Santis
Après l’entraînement, hier, Nick De Santis a été avare de commentaires.
« Je ne veux pas rouvrir ce dossier, c’est le club qui doit le gérer », a-t-il d’abord mentionné.
Mais il a par la suite avoué qu’il avait peut-être manqué de tact.
« Je n’ai pas lu la lettre parce que j’étais à l’entraînement. Est-ce qu’il y a des regrets sur certaines choses qui ont été dites ? Oui.»
Voilà qui devrait faire office de branche d’olivier.
L’entraîneur connu cette semaine
Par ailleurs, c’est demain matin que l’Impact finalement dévoilera l’identité de l’entraîneur pour sa saison inaugurale en MLS, l’an prochain.
Selon ce que Radio-Canada rapporte, il s’agirait de Paul Bravo, directeur technique des Rapids du Colorado depuis 2009.
Il a déjà été entraîneur adjoint dans la MLS, au Colorado et avec le Galaxy de Los Angeles, mais n’a jamais occupé les fonctions d’entraîneur-chef.
Le nom de Jesse Marsh, qui est entraîneur adjoint de l’équipe américaine, circule également.
Il a joué dans la MLS de 1996 à 2009 avec Washington, Chicago et Chivas USA.
Nick De Santis a été la cible de prédilection des Ultras depuis qu’il a pris la place de Marc Dos Santos derrière le banc de l’Impact.
