vendredi 8 juillet 2011

Maxim Lapierre en doit une à Alain Vigneault

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/maxim-lapierre-en-doit-une-a-alain-vigneault-85693.html


(CKAC Sports) - Quand il a su qu'il allait porter l'uniforme des Canucks, Maxim Lapierre avait déclaré que ça lui permettrait de « relancer sa carrière ». Ça ne marchait plus à Montréal, ça n'avait pas fonctionné à Anaheim, mais il savait qu'il y aurait quelque chose de différent à Vancouver.
Il avait vu juste. Quelques mois après avoir été échangé pour la deuxième fois de la saison, Lapierre a maintenant un nouveau contrat en poche...et a presque gagné sa première bague de la coupe Stanley.

Quand on lui demande la raison de son succès, Lapierre n'hésite pas longtemps. il nomme un nom: Alain Vigneault. L'attaquant a avoué qu'il n'avait jamais reçu autant d'encouragement d'un entraîneur...depuis que Guy Carbonneau était derrière le banc du Tricolore.

« Lorsque j'ai rencontré Alain, à mon arrivée à Vancouver, ça m'a beaucoup aidé. J'ai toujours eu confiance, mais on venait de m'échanger à deux reprises et c'était difficile. Il savait que je travaillais fort et m'a dit de me concentrer là-dessus. Il m'a dit de prendre mon temps et qu'il allait me donner ma chance. Et c'est exactement ce qu'il a fait. Je suis chanceux d'avoir abouti à Vancouver », a déclaré Lapierre, vendredi, à CKAC Sports.

« Il est un gars détendu et il n'est pas là pour détruire personne, a ajouté l'attaquant. Quand je suis sorti de son bureau, je sentais qu'il était derrière moi. Il voulait me remettre sur la map. Je n'avais pas senti ça depuis mon passage avec Guy Carbonneau. Ça donne confiance. »

Les grands honneurs...l'année prochaine

Même s'il est évidemment déçu d'avoir dû s'incliner si près du but, Lapierre s'est montré plutôt positif en vue de la prochaine saison.

« Il y a deux façons de voir ça, a philosophé Lapierre en parlant de la défaite en finale. On peut se dire que ça a été un échec, ou on peut se dire qu'on s'est rendu dans un match sept d'une finale de la coupe. On a les chances de gagner encore l'an prochain. Ça aide, un peu, à effacer. »

À l'exception du défenseur Christian Ehrhoff, qui poursuivra sa carrière à Buffalo, la plupart des grosses pointures des Canucks seront de retour la saison prochaine. Pour le Québécois, une place en finale est plus qu'envisageable.

« On a encore la même équipe l'an prochain. On veut aller jusqu'au bout encore. La défaite a fait mal, mais on a un bel avenir. »