vendredi 8 juillet 2011

La maturité de Nathan Beaulieu

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/la-maturite-de-nathan-beaulieu-85525.html


(CKAC Sports) - Les jeunes présents au camp de perfectionnement du Canadien étaient impressionnés, voire intimidés, de côtoyer les joueurs du CH et les médias montréalais. Mais pas Nathan Beaulieu.
Le défenseur, premier choix du Canadien cette année, est déjà habitué aux gros noms. Son père, Jacques Beaulieu, est impliqué dans le hockey junior depuis plusieurs années. Entraîneur-chef actuel du Sting de Sarnia, Beaulieu a notamment été adjoint pendant plusieurs saisons à London. Là-bas, plus jeune, Nathan se rappelle d'avoir vu et parler à plusieurs de ceux qui sont actuellement de grands joueurs dans la LNH. Certains l'ont même félicité, le 24 juin dernier, lorsque le CH l'a repêché. Mais rassurez-vous, il a les deux pieds sur terre.

« Je me souviens, quand j'étais plus petit, je me promenais près du vestiaire des Knights de London et je voyais tous ses Corey Perry, Rob Schremp, Danny Syvret. Je les regardais et je les admirais. Maintenant j'ai la chance de jouer dans la même ligue. Ça m'a certainement aidé. J'ai été chanceux de vivre ça », a admis le jeune homme.

« Corey Perry a été incroyable pour moi. Rob Schremp aussi. Ce sont les deux gars avec qui j'ai le plus gardé contact, a-t-il ajouté. Quand on m'a repêché, j'ai parlé de la façon dont Corey m'avait aidé sur les ondes de TSN. Il m'a renvoyé un texto pour me remercier. Je pense que je devrais lui en renvoyer un autre pour le féliciter du trophée qu'il a remporté, a déclaré Beaulieu, le sourire aux lèvres. Il a été un mentor pour moi. C'est un joueur de hockey incroyable et une très bonne personne hors de la glace. Je dois beaucoup de respect à Perry et Schremp. »

Intéressé par la langue de Molière

Né en Ontario, d'un père Francophone, le jeune Nathan a déclaré qu'il comptait apprendre le français. Son père, Jacques, avait d'ailleurs déclaré à Cyberpresse, peu après le repêchage, qu'il souhaitait que son fils « démontre du respect envers la langue française ».

« J'essaie de parler et je prendrai des cours l'an prochain, à Saint John, a confié l'arrière. C'est certainement quelque chose qui est important pour moi. Je veux aussi le faire pour les gens et les partisans. La culture est fantastique ici. J'ai plusieurs coéquipiers francophones dans mon équipe (Sea Dogs) et l'année prochaine, à mon retour, nous verrons une amélioration. »