MONTRÉAL – Signer un contrat à long terme peut parfois changer certains joueurs. Pas Tomas Plekanec.
Lorsque l’attaquant tchèque a paraphé le contrat le plus lucratif de sa jeune carrière, plusieurs langues sales en ont profité pour dire qu’il allait s’asseoir sur des lauriers. Plekanec a amorcé la saison 2010-2011 prêt à tout faire pour prouver qu’ils avaient tort. Pour les faire taire, il a foncé dès le départ avec une récolte de neuf points en sept matchs préparatoires, un sommet dans la Ligue. Il a ensuite repris du collier en tant que joueur de centre constant, calme malgré tous les changements qu’il y a eu autour de lui dans les deux dernières années.
Revoyez les buts de Plekanec |
Tout en demeurant parmi les meilleures armes offensives du Tricolore, Plekanec a continué de montrer qu’il prenait à cœur ce qui se passait en zone défensive aussi. Indispensable en désavantage numérique, le centre tchèque a passé plus de temps sur la glace que tous les autres attaquants des Canadiens en disputant en moyenne 2 :49 à court d’un homme. À de nombreuses reprises, il a, à lui seul égrainé de précieuses secondes en désavantage numérique dans la zone adverse.
En disputant 77 matchs en 2010-2011, Plekanec a prouvé qu’il pouvait tenir la route pendant un bon moment. Alors que quelques-uns des meilleurs joueurs du Tricolore sont tombés au combat pour des périodes plus ou moins longues, la résistance de Plekanec est devenue plus que jamais un atout. L’attaquant a disputé 401 des 410 matchs de saison régulière des Canadiens au cours des cinq dernières saisons.
Plekanec a également terminé la saison en étant le seul, en compagnie de Carey Price, à être récipiendaire de la coupe Molson, après avoir offert une performance de cinq buts et de quatre passes en plus d’un différentiel de plus-4 au mois de janvier.
Avec le nombre de changements au niveau du personnel qui pourraient avoir lieu dans les prochains mois, les Canadiens peuvent de reposer un peu en sachant qu’une grosse pièce du casse-tête pour 2011-2012 est déjà en place.
Justin Fragapane écrit pour canadiens.com. Traduit par Vincent Cauchy.