Quelques-uns, beaucoup moins nombreux, aimeraient toutefois que les règlements soient plus sévères. Parmi ces rares voix, celle du propriétaire des Sénateurs d'Ottawa, Eugene Melnyk.
C'est le journaliste Bruce Garrioch, de l'Agence QMI, qui rapporte les propos de Melnyk dans le Journal de Montréal de mercredi. Le propriétaire des Sens a fait ces déclarations lors d'une émission de radio torontoise de Sportsnet, mardi.
Selon Menyk, la LNH doit être plus sévère et plus radicale face aux coups délibérés à la tête. Il n'envisage rien de moins que des suspensions à vie pour les joueurs fautifs. Melnyk est préoccupé pour le bien être de la Ligue si elle doit se passer des services de ses vedettes (Crosby, Spezza) pendant de longues périodes de temps.
Il en a d'ailleurs discuté avec la Ligue lorsque Jason Spezza a été blessé à l'épaule et qu'il a raté 15 matchs à la suite d'une mise en échec de Kristopher Letang, des Penguins de Pittsburgh plus tôt cette saison. Aucune suspension n'avait alors été décernée sur le jeu.
«Des situations semblables se produiront tant et aussi longtemps que des sanctions sévères ne seront pas imposées. Ce que je veux dire, c'est que si vous frappez un joueur à la tête, vous êtes exclu de la Ligue, et pour de bon», a mentionné Melnyk.
«Si c'est un geste délibéré, vous ne devez plus jouer au hockey», a-t-il ajouté.
Même les coups accidentels doivent obtenir des sanctions plus sévères selon Melnyk.
«Dans le cas d'un coup qui aurait pu être évité, le joueur mérite 20 matchs de suspension, juste parce qu'il a été assez stupide pour patiner dans la mauvaise direction. Si c'est réellement accidentel, ça va. Mais si c'est un coup délibéré, vous ne méritez pas de jouer au hockey. Je m'en balance que des gens affirment que le hockey est un sport de contacts. Que les joueurs dangereux se lancent dans la lutte, mais qu'ils ne jouent pas au hockey avec les hockeyeurs d'élite. Il n'y a aucune excuse. Zéro tolérance. Qu'ils soient bannis. Point à la ligne.»
