mercredi 23 février 2011

Cory Schneider - «Roland m'a beaucoup aidé»

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/lnh/archives/2011/02/20110223-021706.html


Pour Roland Melanson, c’est un nouveau départ. Après 11 saisons à Montréal, il avait été congédié par Bob Gainey, en 2009. Il avait appris la nouvelle par un simple coup de téléphone.
 
Melanson avait entamé sa carrière avec le Canadien sous les ordres d’Alain Vigneault, en 1997.
 
«À mon sens, la venue de Roland est bénéfique pour toute l’organisation, car c’est un entraîneur à temps complet, indique Vigneault. Je le connaissais et je connaissais très bien sa philosophie.»
 
«Il a eu un impact sur Roberto Luongo, mais aussi sur Cory Schneider et Eddie Lack, au Manitoba. Ces deux jeunes progressent et bénéficient de toutes les connaissances de Roland.»
 
Le jeune Schneider, 24 ans, connaît une saison sensationnelle, avec une fiche de 10-3-2, une moyenne de buts alloués de 2,29 et un pourcentage d’arrêts de ,924.
 
Avec le Moose, Lack montre une fiche de 19-13-3, une moyenne de buts alloués de 2,13 et un pourcentage d’arrêts de ,925.

Meilleure couverture

«La venue de Roland m’a grandement aidé à atteindre un autre niveau de jeu», confie Schneider.
 
«Tout comme avec Roberto, il m’a aussi ramené plus près du filet, poursuit l’Américain. J’avais tendance à m’éloigner pour défier les attaquants, et je me trouvais trop souvent hors position. Maintenant, je couvre mieux mes angles. Il y a des moments pour s’avancer plus haut dans l’enclave, mais il s’agit de savoir quand. Si on le fait trop, ça devient trop risqué.»
 
Pour la première fois de sa vie, dans le hockey, Schneider passe beaucoup de temps au bout du banc.
 
«C’est évident que l’objectif de tout gardien est de disputer le plus de rencontres possible dans une saison. J’ai toujours été habitué de jouer très souvent. Toutefois, en ce moment, je profite à fond de mon expérience avec les Canucks. Nous avons une équipe capable d’accomplir de grandes choses et je veux contribuer à la cause, peu importe ce qu’on me demande.»

«Roberto et moi nous amusons beaucoup. Il connaît l’une de ses meilleures saisons en carrière, car il se met un peu moins de pression sur les épaules. En fin de compte, toute l’équipe sort gagnante de cette situation.»