mercredi 23 février 2011

Canadiens de Montréal - «C'est un entraîneur qui n'a qu'une seule recette» - Stéphan Lebeau

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2011/02/20110222-232130.html

Malgré les résultats positifs du plus récent sondage Agence QMI-Léger Marketing au sujet de l’opinion des gens à l’endroit de Jacques Martin, Stéphan Lebeau continue de croire que l’entraîneur-chef prône un style de jeu dépassé.
 
«Je me base sur les résultats, le spectacle et le style. Jacques Martin, au fil des ans, n’a pas été capable de s’ajuster au nouveau hockey, a indiqué Lebeau, interrogé dans le cadre de l’émission «Le Match» de TVA et LCN. Il y a vraiment un manque d’équilibre entre sa philosophie défensive et sa production offensive. C’est un entraîneur qui n’a qu’une seule recette.»
 
Contrairement à l’ancien numéro 47 des Canadiens, les partisans ne semblent pas s’en faire outre mesure par le déséquilibre marqué entre la tenue offensive et défensive de la formation. Dans une proportion de 80%, les mordus de hockey se sont dits heureux de la performance de Martin.
 
Les Canadiens forment actuellement la neuvième meilleure défensive de la LNH, tandis qu’ils viennent au 26e échelon au chapitre de l’offensive.

«Avec Jacques Martin, il y a une façon de faire, une manière de jouer au hockey, a poursuivi Lebeau. Je ne pense pas qu’il soit un entraîneur capable d’amener une équipe au championnat de la Coupe Stanley. Oui, il est un instructeur de qualité qui peut bien faire en saison régulière, mais je ne crois pas qu’il ait le livre pour guider sa troupe vers les grands honneurs.»

Enrico Ciccone, Jean Perron et Bob Hartley s’entendaient quant à eux pour dire que les succès du Tricolore ne dépendaient pas seulement du pilote.
«Jacques Martin est aussi fort que le produit qu’il a en avant de lui», a souligné Ciccone.

«Les gens seront satisfaits si les Canadiens participent aux séries, parce qu’ils savent qu’ils n’ont pas l’équipe pour remporter la coupe Stanley, a ajouté Bob Hartley. Le problème est que cette formation ne s’adapte pas lorsqu’elle tire de l’arrière dans un match.»