Écrit par Marc de Foy
P.K. Subban était repentant après avoir procuré la victoire au Canadien contre les Flames.
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On ne sait pas si quelqu’un lui avait fait la leçon, mais il regrettait le geste qu’il a posé après avoir déjoué le gardien Henrik Karlsson.
Pourtant, il n’avait rien fait de grave.
Le jeune défenseur a emprunté le rituel de Daniel Brière en étendant sa jambe droite sur la glace, tout en faisant un moulinet avec son bras.
Il en a bien mis un peu plus, amorçant sa glissade du haut du cercle des mises en jeu dans le territoire des
Flames pour se laisser traîner jusqu’à la ligne bleue, mais bon.
Subban s’en voulait tout de même.
«Je pense que ma célébration va porter ombrage à mon but», a-t-il dit. J’étais vraiment excité d’avoir marqué ce but. Mais pendant que je faisais mon mouvement, je me suis demandé si j’avais besoin d’en mettre autant.
«J’espère ne pas avoir trop choqué les Flames.»
On le saura le 20 février lorsque le Tricolore rendra la politesse aux Flames dans la cadre de la deuxième Classique Heritage, qui se tiendra au stade McMahon.
| P.K. Subban a reconnu, dans le vestiaire, qu'il en a mis un peu trop après son but. Photo d'archives Chantal Poirier |
Bravo Gomez!
Subban a continué en vantant le travail de ses coéquipiers Scott Gomez et Brian Gionta sur son but.
«Gomez m’a fait une excellente passe», a-t-il raconté. Au même moment, Gionta fonçait au filet, ce qui a influencé le gardien dans son positionnement.
J’ai vu une ouverture du côté court et j’ai tiré. Mais c’est Gomez qui a fait tout le jeu.»
Ce but permettait d’éteindre une remontée des Flames, qui ont effacé un déficit de quatre buts pour forcer la tenue d’une prolongation.
«Je ne sais pas trop ce qui s’est passé», a enchaîné Subban.
«J’étais sur la glace lors du but égalisateur. Depuis le début de l’année, nos entraîneurs me disent de rester debout, ce que je n’ai pas fait sur ce but. J’ai essayé de bloquer la rondelle dans sa course au filet. Elle m’a passé au travers et Alex Tanguay en a profité pour marquer.
«Une série d’événements a permis aux Flames de combler un retard de 4 à 0.
Quoi qu’il en soit, on ne peut permettre un tel revirement. Mais le plus important est qu’on a remporté la victoire.»
Surnom égal à sa personnalité
De leur côté, ses coéquipiers ne semblaient pas se formaliser du geste qu’il a
posé après avoir donné la victoire à l’équipe.
«On a tous notre façon de célébrer», l’a défendu Michael Camalleri. C’est pour ça qu’on l’appelle Prime Time!»
«P.K. est un joueur excitant avec qui il est agréable de jouer», a pour sa part dit son partenaire de jeu, Hal Gill.
«Il est capable de faire de gros jeux. C’est ce qu’on attend d’un jeune comme lui.»
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