Écrit par Jonathan Bernier
Il y avait près d'un mois que Michael Cammalleri n'avait pas trouvé le fond du filet. En fait, 12 matchs s'étaient écoulés depuis son but inscrit face à l'Avalanche, le 19 décembre.
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«Je n'avais pas réalisé que ça faisait si longtemps. Merci de me l'avoir rappelé, a-t-il lancé d'un ton sarcastique. Marquer contre son ancienne équipe revêt toujours un cachet particulier. En plus, ça nous donnait un petit coussin de deux buts.»
Un coussin qui, visiblement, était loin d'être suffisant en considérant que les Flames ont effacé un déficit de quatre buts avant de s'incliner en prolongation.
«Nous devons leur donner en partie crédit. Malgré la tournure des événements, les Flames n'ont jamais abandonné, a vanté le numéro 13. Cependant, nous devons mieux jouer lorsque nous avons les devants. Nous devons continuer à mettre de la pression pour forcer l'adversaire à se défendre continuellement.»
On dit souvent que le hockey est un sport de momentum. Il ne suffit que d'une étincelle pour le voir changer de côté.
Dans le cas présent, l'étincelle est survenue en toute fin de deuxième engagement lorsque Jarome Iginla a marqué en faisant dévier le tir frappé de Jay Bouwmeester
| Michael Cammalleri a inscrit son premier but depuis le 19 décembre. Photo d'archives Pascal Ratthé |
Sentiment d'urgence
Un but qui, en rétrécissant l'écart à 4 à 2, a eu pour effet de redonner espoir aux visiteurs. Espoir que Brent Sutter et les leaders des Flames ont sans doute entretenu pendant l'entracte.
«Ce but et celui inscrit au début de la troisième nous ont un peu secoués. On a mis beaucoup trop de temps à se ressaisir, a expliqué Hal Gill. Nous devons améliorer notre capacité à analyser le match pour réussir à nous adapter rapidement aux différentes situations que l'on rencontre.»
«J'aurais souhaité que nous ressentions un plus grand sentiment d'urgence. Tout le monde dans l'amphithéâtre sentait que les Flames étaient sur le point de revenir. Pourtant…», a-t-il ajouté.
«C'est probablement plus difficile pour les nerfs des spectateurs et des entraîneurs. En tant que joueurs, c'est un peu moins pire car jusqu'à un certain point, nous avons le contrôle de notre destinée», a mentionné Cammalleri, deuxième étoile du match.
Une déclaration qui ne pouvait pas apporter un meilleur éclairage sur les propos de Gill.
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