jeudi 13 janvier 2011

Commotions: «Le cas Crosby nous aide» - Dr Marie-Ève Bouchard

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/commotions-le-cas-crosby-nous-aide-dr-marie-54132.html

(CKAC Sports) La neuropsychologue Marie-Ève Bouchard affirme que le fait que Sidney Crosby parle de ses symptômes de commotion cérébrale dans des entrevues va aider à sensibiliser les gens contre ce problème en augmentation.

Dans son travail à l'Hôpital de Montréal pour enfants, Dr Bouchard constate que le nombre de commotions associées à des sports d'impact augmente d'années en années.

««Trois pour cent des blessures sportives au Canada sont associées à des commotions cérébrales. Ce qui est le plus inquiétant est que plus des deux tiers sont des jeunes de moins de 20 ans. Ces statistiques diminuent probablement le nombre réel parce que les entraîneurs et les jeunes ne reconnaissent pas les symptômes. Et, quand on interroge des athlètes du secondaire, 50 % indiquent qu'ils n'oseront pas le dire quand ils ont des symptômes, de peur d'être retiré du jeu ou d'être mal vus, de passer pour feluette ou faible.»

La neuropsychologue explique qu'une commotion mal guérie augmente la probabilité d'avoir une autre commotion. «C'est comme quand on a un bleu. Si on continue d'appuyer dessus, le petit bleu va devenir plus important. C'est ça qui est très grave, l'accumulation en une courte période de temps de commotions qui peuvent graduellement mener à une chronicité des symptômes.»

L'exemple de Crosby

Pour les jeunes, l'exemple vient souvent de haut. Le cas Sidney Crosby pourrait donc aider à changer les mentalités. La grande vedette de la LNH a raté les quatre derniers matchs de son équipe en raison d'une légère commotion. Il a accordé des entrevues où il expliquait comment il se sentait et pourquoi il a décidé d'arrêter de jouer jusqu'à ce que les syptômes disparaissent.

«Nous, ça nous aide en tant qu'intervenants pour dire : ''Regarde Sidney Crosby. Il n'a pas peur d'arrêter de jouer parce qu'il sait que c'est sérieux''. Mais je pense aussi qu'il va falloir que les autorités des ligues professionnelles soient beaucoup plus sévères par rapport aux réglements concernant les blessures à la tête. Il faut démontrer à nos jeunes qu'il y a une manière de gagner et que ce n'est pas en blessant nos adversaires.»

Identifier les symptômes

Lorsqu'il y a un impact à la tête, Dr Bouchard recommande aux entraîneurs de vérifier si le joueur est confus à son retour au banc et s'il répond facilement à des questions simples sur le match. Si ce n'est pas le cas, il ne faut pas le retourner dans l'action et il faut aller à l'hôpital.

Dans les 24 à 48 heures suivantes, une victime de commotion cérébrale peut avoir des symptômes comme des maux de tête, des vomissements, de l'hypersensibilité à la lumière et au bruit, des problèmes de mémoire et d'attention, de l'irritabilité, de l'anxiété et être déprimée.

Pour plus d'informations, cliquez ici pour consulter le Kit pour commotion cérébrale de l'Hôpital de Montréal pour enfants.

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