Les débuts de congé se ressemblent pour le Canadien. Tout comme l’an dernier, avant la pause olympique, les joueurs de Jacques Martin ont subi la défaite contre les Flyers de Philadelphie, mardi soir, avant de se séparer pour quelques jours à l’occasion de la trêve du match des étoiles.
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Même qu’en février dernier, ils ne s’étaient pas inclinés une fois, mais à deux reprises en 24 heures contre ces mêmes Flyers. Puis, en mai, ces derniers les envoyaient en vacances en mettant fin à leur spectaculaire poussée dans les séries éliminatoires.
Les prochains jours devraient permettre à Martin de retrouver son calme. L’entraîneur du Tricolore avait toutes les raisons de fulminer après avoir vu son équipe s’incliner, mardi soir à Philadelphie.
Comme si un match contre les Flyers ne s’annonçait pas assez difficile, certains joueurs ont écopé de pénalités ridicules, dont Scott Gomez pour un double échec dans le dos de Danny Carcillo. Heureusement pour Gomez, les arbitres ont sévi, après coup, à l’endroit de Carcillo, qui ne semblait pas avoir fait grand-chose.
Il ne s’arrange pas pour redorer son blason, celui-là.
Le Canadien ne perdait toutefois rien pour attendre. Les Flyers ont profité de deux doubles supériorités numériques consécutives avec moins de trois minutes à faire en première période, pour prendre une sérieuse option sur le match.
Carcillo a tourné le fer dans la plaie en marquant au début du deuxième engagement.
Neuf pénalités de banc!
David Desharnais a redonné espoir aux siens en réduisant la marque à deux buts avec plus de sept minutes à jouer en deuxième période. Mais quelques minutes plus tard, le Tricolore se faisait encore prendre avec trop de joueurs sur la glace.
Claude Giroux a redonné une avance de trois buts aux Flyers, et bonsoir la visite!
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| Jacques Martin devra régler les problèmes de confusion autour du banc. Photo d'archives Pascal Ratthé |
Pour ceux qui se posent la question, le Canadien totalise neuf pénalités de banc cette saison. Seuls les Coyotes de Phoenix ont fait pire jusqu’ici avec 11.
Faudra-t-il pratiquer les changements de joueurs à la volée durant les séances d’entraînement?
Les mauvaises langues diront que ce n’est pas la seule chose sur laquelle le Tricolore devrait travailler, mais bon.
Va pour les séries
Le Canadien est ni plus ni moins ce qu’il est: une équipe de milieu de peloton qui ne peut prétendre aux grands honneurs. Sa présence en séries est encore loin d’être assurée, mais à moins d’une nouvelle hécatombe dans ses rangs, il sera de la grande danse printanière.
Son calendrier n’est pas trop mal (voir le tableau ci-dessous) et il n’a rien à envier aux Rangers, aux Thrashers et aux Hurricanes, ses principaux rivaux pour les trois dernières places donnant accès aux séries, de même qu’aux Sabres et aux Panthers, qui semblent vouloir se pointer le nez dans le décor.
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Même qu’il s’en tire plutôt bien considérant la perte d’Andrei Markov et de Josh Gorges et la perte de Mike Cammalleri. Mine de rien, il est en avance de neuf points, après 50 matchs, sur sa production de la saison dernière.
P.K. Subban peaufine tranquillement son jeu et James Wisniewski fait assez bien. Max Pacioretty montre une nette progression et David Desharnais s’impose graduellement.
Gauthier bougera-t-il encore?
Si Brian Gionta, Andrei Kostitsyn et Benoit Pouliot produisaient avec plus de régularité, l’équipe pourrait se concentrer surtout sur le premier rang de sa division, qui est toujours à sa portée.
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| Pierre Gauthier ira-t-il chercher du renfort? Photo d'archives Catherine Lefebvre |
Marc Savard ne connaissait pas une grande saison depuis son retour au jeu, mais la nouvelle commotion cérébrale qu’il a subie en fin de semaine dernière pourrait avoir des conséquences sur le rendement des Bruins.
Les factures de téléphone de Peter Chiarelli doivent atteindre des montants astronomiques depuis quelques jours. Le directeur général des Bruins doit sûrement être à la recherche d’un joueur pouvant remplacer Savard.
On peut penser aussi que les éclaireurs professionnels du Canadien font eux aussi beaucoup de dépistage et que Pierre Gauthier étudie le marché, comme tout directeur général le fait à un mois de la date limite des transactions.
Reste à savoir si les vendeurs sont gourmands.
Gauthier a été clair à cet égard lors de son bilan de la première moitié de saison. Il ne veut pas céder de bons choix au repêchage en retour de joueurs de location.
Wisniewski se dit ouvert à l’idée de poursuivre sa carrière à Montréal, lui qui sera admissible à l’autonomie complète l’été prochain. Mais on sait tous que la vraie partie se joue à la table des négociations.
Tant qu’un joueur est encore lié à une équipe, il se dit prêt à lui jurer fidélité pour la vie. Mais quand le 1er juillet arrive, le refrain change!
EN QUELQUES LIGNES...
• Ryan White a été retourné aux Bulldogs de Hamilton. On n’a pas vu le joueur qui avait fait des étincelles au camp d’entraînement lors de son séjour de deux matchs avec le Canadien. La blessure qui l’a tenu à l’écart du jeu durant 14 matchs, plus tôt cette saison à Hamilton, semble avoir eu un impact négatif sur son rendement.
• Outre Carey Price et P.K. Subban, qui participeront au week-end des étoiles en Caroline, les autres joueurs du Canadien bénéficient d’un congé de cinq jours. Ils se retrouveront lundi prochain à Brossard, d’où ils partiront pour Dorval. Ils s’entraîneront à leur arrivée à Washington en prévision de leur match de mardi contre les Capitals. Les Panthers de Floride seront les visiteurs au Centre Bell le lendemain.
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