mercredi 8 juin 2011

Meehan a du culot, Kostitsyn vs Stafford et Bryzgalov aux Flyers

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Mardi, 07 Juin 2011
Par HOCKEY30.com
- Avec le dossier Markov qui prend toute la place, on oublie presque le dossier Andrei Kostitsyn.
- Pourtant, Pierre Gauthier et Don Meehan profite de leur rencontre hebdomadaire pour négocier aussi le contrat du Biélorusse.
- Pauvre Gauthier!! Déjà que négocier avec Meehan est pratiquement impossible tellement l'agent reste sur ses positions, voilà que le DG du Canadien doit faire affaire avec lui pour 2 dossiers.
- On pensait que Meehan allait se calmer après avoir exigé près de 5,75 M$ par saison pour Markov. C'était mal connaître l'homme.
- L'agent demanderait près de 3,5 M$ par saison pour Kostitsyn.
- Son argument? Drew Stafford, qui était joueur autonome avec compensation tout comme Kostitsyn, vient de signer une entente de 16 M$ pour 4 ans.
- Stafford a 25 ans. Andrei, lui, a 26 ans.
- Si on compare les statistiques des deux hommes, on se rend compte que leurs fiches sont très semblables.
- Stafford a marqué 94 buts et amassé 102 passes pour 196 points en 317 matchs.
- Kostitsyn a marqué 87 buts et amassé 99 passes pour 186 points en 326 matchs.
- Il faudrait toutefois que Gauthier dise à Meehan que le Biélorusse se présente un match sur 2, qu'il a de la difficulté à appliquer les système de Jacques Martin et qu'il devient inutile en couverture défensive.
- Stafford, lui, est l'un des joueurs les plus intelligents de la LNH en terme de vision et de compréhension du jeu selon son entraîneur-chef Lindy Ruff.

- Si Kostitsyn signe un contrat similaire à Stafford, Don Meehan est définitivement le meilleur agent de la LNH. Et Gauthier l'un des pires...
Les droits de Bryzgalov aux Flyers
La Presse Canadienne: Les Coyotes de Phoenix ont cédé les droits de négociations avec le gardien Ilya Bryzgalov aux Flyers de Philadelphie.
En retour, les Coyotes ont obtenu un choix de troisième tour au repêchage de 2012, des compensations futures et l'attaquant Matt Clackson, dont le contrat vient à échéance le 30 juin prochain.
Le contrat de Bryzgalov vient aussi à échéance à cette date, alors qu'il deviendra joueur autonome sans compensation. Après plusieurs discussions avec Bryzgalov et son agent, il est devenu clair pour les Coyotes qu'ils ne seraient pas en mesure de s'entendre avec le gardien qui aura 31 ans le 22 juin.
En 68 matchs la saison passée, Bryzgalov a compilé une fiche de 36-30-10 avec sept jeux blancs, une moyenne de buts alloués de 2,48 et un taux d'efficacité de ,921.
En carrière, Brygalov a disputé 326 matchs avec les Ducks d'Anaheim et les Coyotes, compilant une fiche de 156-116-35-23. Il montre une moyennede 2,53 et un pourcentage d'arrêts de ,916.
Comme prévu par Hockey30 il y a 3 semaines, Kevin Cheveldayoff a été nommé directeur général de la nouvelle formation de Winnipeg. Cheveldayoff se joint à la nouvelle équipe après avoir occupé le poste d'adjoint au directeur général avec les Blackhawks de Chicago.

Cheveldayoff, 41 ans, est natif de Blaine Lake, en Saskatchewan. Il a mené les Wolves de Chicago à deux titres de la Ligue internationale et deux autres de la Ligue américaine avant de se joindre aux Hawks.
Un défenseur, Cheveldayoff a été un choix de premier tour, le 16e au total, par les Islanders de New York en 1988. Il a passé cinq ans dans les ligues mineures avant d'être poussé à la retraite par une blessure au genou. (PC)

Luongo reste calme
BOSTON - Roberto Luongo reste confiant après la dégelée de 8-1 contre les Bruins, lundi, lors du troisième match de la finale de la coupe Stanley. Il a subi des revers de 7-2 et 5-0 contre Chicago, au premier tour, mais est allé au-delà de ces défaites et compte bien le faire encore.
«J'ai attendu toute ma vie pour être en finale de la coupe Stanley, a dit le gardien des Canucks mardi. Je ne vais pas marcher la tête basse. Il faut retourner au travail. C'est sûr que le résultat a été décevant pour toute l'équipe. On a la chance d'être en finale... il va y avoir des moments plus difficiles, mais il faut rester concentrés.»
C'est là un sentiment partagé par plusieurs membres des Canucks à l'approche du quatrième match à Boston, mercredi, dans une série qu'ils mènent encore 2-1. La capacité de garder la tête froide a été importante jusqu'ici, dans cette finale.
«Victoire ou défaite, notre mentalité reste la même, a dit l'attaquant Manny Malhotra. Nous avons fait du bon travail là-dessus depuis le début des séries. Nous n'avons jamais été trop excités, mais jamais trop dépités non plus.»
Luongo n'avait pas accordé huit buts dans un match depuis le 1er avril 2010, contre Los Angeles.
Plusieurs pouvaient se partager le blâme du revers écrasant de lundi. Le bâton brisé d'Alex Edler a mené au premier filet du match, Ryan Kesler a accidentellement poussé le disque dans son but, puis toute l'équipe a connu une baisse de régime après le but de Brad Marchand qui faisait 3-0, en désavantage numérique.
La performance des Canucks en supériorité fait sourciller depuis le début de la finale. Ils convertissaient 28 pour cent de leurs occasions en séries, avant cette série ultime, mais n'ont marqué qu'une seule fois en 17 avantages face aux Bruins.

«C'est quelque chose que nous avons regardé ce matin, a mentionné l'entraîneur Alain Vigneault. Il ne nous manque pas grand-chose. Il y a des choses qui sont bien exécutées. Parfois on tire quand ce serait mieux de passer ou l'inverse, mais il ne nous manque pas grand-chose.» (PC)

Pauvre Labeaume!
QUÉBEC - Le premier ministre Jean Charest a servi mardi un camouflet au maire Régis Labeaume et au locataire de son futur amphithéâtre, le conglomérat Quebecor.
M. Charest a affirmé qu'il faudra attendre à la rentrée parlementaire de septembre avant que les députés étudient des modifications législatives qui répondraient à un appel à l'aide de M. Labeaume.
Ce revirement survient alors que le caucus du Parti québécois s'est déchiré à la suite des pressions subies pour voter en faveur d'un projet de loi privé protégeant une entente de principe sur la gestion de l'édifice, consentie sans appel d'offres à Quebecor.
Dans l'incapacité de prouver la légalité de l'entente, M. Labeaume avait réclamé d'urgence l'adoption d'une loi spéciale empêchant toute contestation judiciaire de l'entente.
Un ancien directeur général de la Ville de Québec, Denis De Belleval, a déposé la semaine dernière une requête en Cour supérieure pour faire annuler l'entente de gestion. M. De Belleval soutient qu'elle est illégale, notamment en raison de l'absence d'appel d'offres.
Même si M. Labeaume a affirmé que le projet échouerait à défaut de l'adoption de la loi avant l'été, M. Charest ne s'en est pas trop ému, mardi, lors d'un point de presse avant la période des questions, à l'Assemblée nationale.

« Nous allons faire ça comme il faut, on va faire ça dans l'ordre, a-t-il dit. L'entente de gestion, M. Labeaume et son partenaire détermineront ce qu'ils veulent en faire. Nous on va procéder, de toute évidence, on va procéder dans l'ordre. »
M. Charest a annoncé cette décision après avoir constaté que le député de Québec solidaire, Amir Khadir, allait faire de l'obstruction pour empêcher l'adoption de la modification réclamée par M. Labeaume.

Après avoir manifesté l'intention de bloquer le vote sur le projet de loi privé 204, M. Khadir a affirmé qu'il paralyserait l'étude d'un projet de loi omnibus, que le gouvernement souhaitait amender afin d'intégrer la loi controversée.
M. Charest a reconnu que le projet de loi soulève des questions dans la population et il a écarté toute possibilité d'imposer la pièce législative grâce à un bâillon.
« Le gouvernement du Québec, on ne va pas pousser ça jusqu'à faire un bâillon, a-t-il dit. Je pense que la population du Québec veut être rassurée sur la façon dont nous allons procéder. »
Lors d'un point de presse qui a suivi, M. Labeaume s'est dit victime de personnes qui souhaitent nuire au développement de la Ville de Québec.
« Nous sommes évidemment déçus de la tournure des événements, a-t-il dit dans la hall de l'hôtel de ville. Manifestement, certains ont décidé de stopper l'élan de la Ville de Québec. Cela dit, nous ne lançons pas la serviette. On va continuer notre travail de façon acharnée. Et messieurs-dames, on se retrouve à l'automne. »

Les journalistes n'ont pu poser aucune question au maire, qui a soutenu il y a quelques jours que son projet d'amphithéâtre échouerait à défaut d'obtenir une loi spéciale taillée sur mesure pour légaliser l'entente de gestion.
Le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, a pour sa part assuré que cette déconvenue réduit les chances que la Ligue nationale de hockey (LNH) accepte le déménagement éventuel d'une équipe dans la capitale.

« En l’absence de cette sécurité juridique, et devant l’actuelle contestation judiciaire, nous constatons que les conditions optimales pour assurer le retour d’une équipe de hockey de la LNH à Québec ne sont plus réunies et que les délais supplémentaires pourraient compromettre l’atteinte de l’objectif ultime partagé par la grande majorité de la population de Québec », a dit M. Péladeau dans un communiqué.

L'entreprise a conclu en mars avec la Ville une entente de principe par laquelle elle versera entre 110 millions $ et 200 millions $ pour obtenir le contrôle de l'amphithéâtre.

Le document stipule que la version finale de l'entente doit être ratifiée avant le 7 septembre, une date « incontournable », a dit M. Péladeau la semaine dernière, lors de la commission parlementaire mandatée pour l'étude du projet de loi 204.
Mardi, Quebecor a affirmé que les négociations en vue d'une entente finale se poursuivront malgré tout.

De son côté, la chef péquiste Pauline Marois a continué de défendre le fait que l'entente a été conclue sans appel d'offres, alors même que son parti a crié au favoritisme lorsqu'une entreprise dans laquelle un ministre libéral, David Whissell, avait des intérêts, a obtenu des contrats de gré à gré.

« Essayez pas de faire d'amalgame qui n'ont pas d'allure du tout, a-t-elle répondu lors d'un point de presse. Il y a eu des heures de questionnement à l'Assemblée nationale, ç'a été tout expliqué. Honnêtement, on ne parle pas de magouilles. Là, ils donnaient des contrats à son entreprise, des contrats gouvernementaux. Revenez sur la Terre, vous êtes sur quelle planète mes amis? » (PC)