lundi 31 janvier 2011

Match des étoiles - Retour historique

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/01/20110131-012642.html

RALEIGH, Caroline du Nord - On aura beau changer la formule tant qu’on voudra, une chose ne changera jamais au match des étoiles de la LNH : il se comptera toujours un méchant paquet de buts !
Oui, les gardiens y ont encore goûté, hier, au RBC Center de Raleigh, en Caroline du Nord.
Les marqueurs officiels aussi : 91 lancers, 21 buts, 38 passes en tout, dans une victoire de 11-10 d’Équipe Lidström, qui a réalisé un retour historique de quatre buts sur l’Équipe Staal.
La foule aurait bien aimé voir la bande à Eric Staal (deux buts) l’emporter, mais elle a apprécié le spectacle. Le rythme était lent au début, mais il a gagné en intensité plus la fin approchait.
Loui Eriksson (deux buts et deux passes) a marqué le but vainqueur avec 1:11 à écouler en troisième période. Il procurait une avance de deux buts à Équipe Lidström.
Le capitaine Staal a semé l’euphorie en rapprochant les siens à un but, 37 secondes plus tard.
Mais le gardien Tim Thomas a fermé la porte pour assurer la victoire d’Équipe Lidström.
Sharp le plus utile
C’est Patrick Sharp, d’Équipe Staal (un but et deux passes), qui a hérité du titre de joueur le plus utile.
Il était partout sur la glace en début de rencontre et il a aidé son équipe à prendre une avance de 4 à 0. Une bien mince avance, dans le fond… Mais la bande à Lidström n’avait pas dit son dernier mot !
Fleury voit des étoiles…
Le gardien Marc-André Fleury en a vu, des étoiles, en tout début de match ! La bande à Staal a mis seulement 50 secondes à trouver le fond du filet (Alexander Ovechkin).
Les gars de Lidström avaient l’air de ne pas trop vouloir casser le party des grands favoris de la foule.
Et rapidement, Équipe Staal a pris les devants 4 à 0, grâce à des buts de Paul Stastny, Patrik Elias et Claude Giroux.
Équipe Lidström a ensuite ouvert la machine à mi-chemin dans l’engagement. Anze Kopitar a parti le bal à l’aide d’une belle feinte du revers qui a trompé la vigilance du gardien Cam Ward. Dustin Byfuglien, Eriksson et Matt Duchene ont ensuite fait scintiller la lumière rouge et c’était l’égalité.
... Price aussi !
C’était au tour de Carey Price de prendre son courage à deux mains et se présenter devant le filet d’Équipe Staal.
Le gardien du Tricolore a brillé dans les 10 premières minutes de la deuxième période, n’accordant aucun but.
Il a notamment frustré Martin St-Louis à deux reprises, y allant d’un beau déplacement latéral.
Son brio lui a valu des applaudissements nourris de la part de la foule au RBC Center. Plus tôt, ses coéquipiers en avaient profité pour marquer deux buts (Sharp et Kris Letang) et porter la marque 6 à 4.
Mais à un moment donné, la loi de la moyenne rattrape tout gardien dans un match d’étoiles.
Surtout quand vous faites face à un surnombre de deux contre zéro; Kopitar et Eriksson, seuls devant lui. Kopitar passe à Eriksson, à Kopitar, à Eriksson… Et finalement à Kopitar, qui a fait 6 à 5.
Steven Stamkos et Daniel Brière ont ajouté deux buts pour donner les devants à Équipe Lidström pour la première fois dans le match, 7 à 6.
Le festival offensif allait se poursuivre en troisième période, avec huit autres buts. (Veuillez consulter le sommaire dans la page de droite pour la nomenclature !)

En fait, ce n’est pas en marquant un but qu’un joueur peut se signaler au match des étoiles. Ce serait plutôt en distribuant un bon coup d’épaule ! Les statistiques officielles indiquent un gros zéro dans la colonne des mises en échec pour les deux équipes… Quelqu’un est-il étonné ?
En revenant de l’arrière de quatre buts, Équipe Lidström a battu le record de trois, établi en 1998 par les étoiles de l’Amérique. Le club perdait 3-0 contre les étoiles du Monde, mais l’avait finalement emporté 8 à 7.
Dans ce festival offensif, la statistique la plus impressionnante se trouve dans la colonne des plus et des moins. Le capitaine Nicklas Lidström a terminé la soirée à +7 et son partenaire de jeu, Shea Weber, à +6. Ce dernier a aussi amassé quatre passes.
On a eu droit au premier tir de pénalité de l’histoire. Alexander Ovechkin, un petit comique, a lancé son bâton pour empêcher Matt Duchene de compter. L’arbitre n’a pas hésité et a levé le bras; le gardien Henrik Lundqvist a stoppé Duchene.