Avec les Rangers, le gardien québécois a retrouvé ses moyens devant le filet.
Samedi soir, il a remporté sa septième victoire de la saison, par le compte de 2-1, contre les Blues, à St. Louis.
« Tout le monde va du bon côté, en ce moment. On gagne les matchs serrés. On revient de l’arrière. Ça explique nos succès », a raconté Martin Biron, hier, après l’entraînement matinal, au centre sportif de Tarrytown, en banlieue de New York.
L’aide de Benoit Allaire
Quand il a signé un contrat de deux ans avec les Rangers, cet été, le vétéran de 33 ans souhaitait relancer sa carrière.
Après de belles années à Buffalo et Philadelphie, il a vécu des moments difficiles, à ses deux dernières saisons dans la LNH, notamment avec les Islanders.
« Ma technique a glissé un peu, à mes deux dernières saisons. Les résultats n’étaient pas là, et j’ai commencé à prendre de mauvaises habitudes. J’avais l’impression que je n’étais plus aussi solide », a-t-il dit.
Après un examen de conscience, il a accepté de jouer le rôle de substitut de l’un des meilleurs gardiens de la LNH.
Du même coup, il a aussi obtenu la chance de travailler avec l’entraîneur des gardiens des Rangers, Benoit Allaire.
« Dès le départ, on a beaucoup travaillé ensemble. Il m’a aidé énormément. Avec lui, j’ai retravaillé mon style. Je me suis amélioré… Il m’a permis de retrouver ma technique et ma confiance. Cette saison, j’ai plus de succès et beaucoup plus de plaisir. Je lui dois beaucoup », a expliqué le gardien québécois.
Les résultats sont probants.
Avec les Rangers, Martin Biron a remporté sept de ses dix départs. Cette saison, il présente une bonne moyenne de 2,26 buts alloués par match et un pourcentage d’arrêts de 92 %.
Substitut de Lundqvist
Réaliste, Martin Biron sait à quoi s’attendre avec les Rangers.
« J’ai un rôle clair. Il (Tortorella) voulait réorganiser le boulot d’Henrik Lundqvist et lui donner un peu moins de travail. À long terme, c’est bon pour lui », a-t-il dit.
Ses bonnes performances rassurent l’entraîneur John Tortorella. Elles lui donnent la latitude nécessaire pour reposer son gardien numéro un.
« Henrik ne peut pas garder le but à tous les matchs. Un gardien substitut doit aussi gagner des matchs. C’est ce qui nous gardera dans la course et c’est ce que Martin a réussi pour nous cette saison », a expliqué l’entraîneur, après la victoire contre les Blues.
Henrik Lundqvist a gardé les buts dans 70 matchs et plus au cours des quatre dernières saisons. Son entraîneur ne veut pas que ça se reproduise. Le principal intéressé comprend la situation.
« Si je compare à l’an dernier, je me sens encore plein d’énergie. J’aimerais jouer tous les soirs, mais c’est mieux de penser à plus long terme, pour moi et pour l’équipe. Personne ne peut garder 70 matchs toute sa carrière », a expliqué Lundqvist.
En pleine forme, le gardien suédois traverse une bonne séquence. À ses seize derniers matchs, il présente une fiche de 11-4-2, avec une moyenne de buts alloués de 1,78 et un pourcentage d’arrêts de 93,4 %.
« La présence de Martin m’aide. Nous avons une bonne relation. Quand il joue, il gagne des matchs. C’est bon pour nous. C’est peut-être ce qui nous permettra de faire les séries », a conclu le gardien suédois.
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Henrik Lundqvist obtiendra son 34e départ de la saison, aujourd’hui, contre le Canadien. À ce rythme, il devrait garder le filet des Rangers pour au moins 60 matchs, cette saison.
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