lundi 3 octobre 2011

«Avant, j'étais un joueur paresseux» -Malkin

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(98,5 Sports) - Après avoir atteint les sommets de la LNH, Evgeni Malkin a visité les bas fonds au cours des deux dernières années. Est-ce que l'ancienne étoile des Penguins de Pittsburgh saura rebondir cette année? Une chose est certaine, il y a mis tous les efforts.
Il a déjà remporté le championnat des marqueurs dans la LNH, déjà été le meilleur pointeur en séries et il a déjà soulevé la Coupe Stanley à bout de bras avec les Penguins de Pittsburgh.

Mais au cours des deux dernières saisons, Evgeni Malkin a raté 54 parties, n'a marqué que 43 buts et a subi une intervention chirurgicale majeure au genou droit. De supervedette, il est devenu presqu'un joueur anonyme.

À sa sixième année dans la LNH, Evgeni Malkin veut démontrer aux partisans et aussi à ses coéquipiers qu'il peut toujours être un joueur d'impact au sein des Penguins de Pittsburgh.

Le nouveau Malkin
«C'est le premier joueur arrivé dans le gym. Je n'avais jamais vu ça auparavant, a confié, un peu surpris, Mike Kadar, l'entraîneur en conditionnement physique des Penguins qui a d'ailleurs passé une vingtaine de jours à Moscou avec Malkin pour le soutenir dans son programme de réadaptation et de remise en forme.

«J'espère que les gens vont réaliser que je suis une nouvelle version de moi, a expliqué Malkin. J'ai changé mes méthodes d'entraînement parce que peut-être étais-je un peu paresseux avant. Je jouais au hockey et c'était suffisant, mais je sais maintenant que je dois en faire plus. Ma motivation est meilleure maintenant.»

Son ancien coéquipier avec les Penguins, le défenseur Sergei Gonchar, maintenant avec les Sénateurs d'Ottawa, a été en mesure, cet été, de voir à quel point son ami semblait transformé.

«Je me suis entraîné avec lui pendant de nombreuses années. Cet été, il m'a semblé beaucoup plus motivé, plus concentré. Ça ne me surprend pas de voir qu'il continue ses nouvelles habitudes au camp d'entraînement (des Penguins).»

«Son conditionnement physique ne lui permettait pas de performer au niveau espéré. Ça ne sera pas le cas cette année, a prévenu Gonchar. Il fera tout ce qu'il veut sur la patinoire.»

«Je n'avais jamais travaillé avec un entraîneur personnel auparavant. Sid (Crosby), (Jordan) Staal et (Kris) Letang le font tous. Je voulais donc avoir un coach avec qui travailler, qui m'indiquerait comment bien m'entraîner et corrigerait mes erreurs. Maintenant, je comprends mieux comment m'entraîner», a affirmé Malkin.

Une autre Coupe à Pittsburgh
Bien sûr que Malkin veut redevenir le joueur d'impact qu'il a été, mais ce qui le motive au plus haut point actuellement, c'est de ramener la Coupe Stanley à Pittsburgh.

Il n'est d'ailleurs pas rare de le voir vêtu d'un chandail des Steelers (NFL) ou des Pirates (MLB). Il veut faire savoir à ses concitoyens de Pittsburgh que cette ville est son deuxième chez-soi. Il veut non seulement s'impliquer davantage sur la patinoire, mais aussi au sein de sa communauté. Il est d'avis que s'il reçoit le même salaire que Sidney Crosby, il doit en faire autant.

Ce changement, en apparence drastique, ne surprend pas son idole de jeunesse, le légendaire joueur de hockey russe, Igor Larionov.

«Il est sincère, il veut gagner à Pittsburgh, pour l'équipe et pour les fans. J'aime sa détermination. Il veut redevenir le joueur qu'il était. Vous allez voir le véritable Geno.»

Un entraînement conçu sur mesure
Cet été, Evgeni Malkin a embauché l'entraîneur du conditionnement physique des Penguins, Mike Kadar, à titre d'entraîneur personnel.

Voici un exemple d'une journée typique d'entraînement estival d'Evgeni Malkin :

7h30 : déjeuner : repas léger : fruits, protéines et céréales

9h30: arrivée au gymnase: exercices d'échauffement, courses, plyométrie, sauts et étirements, travail avec élastiques, entraînement avec poids libres au niveau du haut et du bas du corps.

11h30 : vélo stationnaire, étirements et massage.

12h : lunch (sushis, sandwich et soupe), jus protéinés et période de repos : 60 minutes de sommeil.

15h à 17h : exercices de conditionnement physique sur la patinoire : départs, arrêts, sprints, rondelles pesantes, etc. et en piscine : longueurs et sprints.

18h30: souper: repas complet santé.

22h : au lit...

(Source: Rob Rossi, Pittsburgh Tribune-Review)