La Ligue nationale de hockey, comme le soutient Steven Stamkos, a non seulement besoin de Sidney Crosby, mais elle ne peut pas se permettre de voir son meilleur joueur étoile sur la touche pendant plusieurs mois.
Parce qu’on ne sait pas s’il pourra endosser l’uniforme des Penguins de Pittsburgh à l’occasion de la première journée du camp d’entraînement. On ne sait encore moins s’il sera en uniforme pour le premier match des Penguins à Vancouver, au début d’octobre. Personne ne le sait.
Qui a donc la réponse ?
Sidney Crosby ? Lui même vit dans l’inconnu.
Les médecins ? Ils ont une petite idée de ce qui se passe actuellement, mais ils ne peuvent pas se prononcer catégoriquement.
L’agent Pat Brisson, avec qui j’ai conversé récemment, accepte mal qu’on tente présentement de spéculer sur la carrière de son protégé. Il accepte difficilement qu’on lance des informations sans avoir consulté les principaux intervenants dans le dossier Crosby.
D’ailleurs, ses médecins ne fourniront aucun détail sur les problèmes du jeune homme.
« Il y a quelques semaines, alors qu’il poussait à fond, il a ressenti quelques symptômes. Mais on nous a dit que c’était normal dans les circonstances », a expliqué Brisson.
Sauf que l’agent de Sidney Crosby s’étonne qu’on cherche constamment à établir des diagnostics alors que lui-même ne peut le faire.
Ou peut-être ne veut-il pas le faire. Mais ce n’est pas dans les habitudes de Pat Brisson de camoufler la vérité. S’il ne peut pas dévoiler des informations pertinentes, il gardera le silence.
Dans ce cas-ci, il tient à préciser : « Mes sources d’information, ce sont les médecins et Sidney. C’est lui qui décidera, c’est lui qui le sait. »
CROSBY DANS LE NÉANT
Pour l’instant, le meilleur joueur de la Ligue nationale n’a pas tous les éléments pour prendre une décision. Il ne sait toujours pas comment il réagira quand on lui donnera l’occasion de jouer un match simulé avec mise en échec. Mais, il y a un processus à suivre. Comme Patrice Bergeron a eu un processus à suivre.
Le problème, dans le cas d’une commotion cérébrale, c’est que chaque joueur victime d’un coup porté à la tête réagit d’une façon différente.
Marc Savard est toujours incommodé et la perspective d’une retraite est envisagée. Matthew Lombardi a disputé deux matchs l’an dernier et on ne sait toujours pas s’il sera en mesure de participer au camp d’entraînement des Maple Leafs de Toronto.
David Perron a avisé les dirigeants des Blues de St. Louis qu’il est incapable de faire un effort physique intense.
« Il faut attendre. C’est le genre de blessure où tu dois faire preuve de patience. Il n’y a rien d’autre à faire », me disait récemment John Davidson, le président des Blues de St. Louis.
Les Bruins ont bien encadré Bergeron. Il a mis plus d’un an à récupérer et à retrouver une certaine cohésion. À son retour au jeu, l’adaptation a été difficile, marquée par des moments inquiétants.
Cependant, une participation aux Jeux olympiques en 2010 et la grande éclosion la saison dernière dans son rôle de leader des Bruins et un joueur qui a largement contribué à la conquête de la coupe Stanley en ont étonné plusieurs.
BRISSON : « ENCORE TROIS SEMAINES »
Brisson ne se prononce pas quant à savoir si Crosby sera au camp d’entraînement. « Il reste encore trois semaines et le fait qu’il ait stoppé l’entraînement, c’était prévu. »
Bon, c’est évident qu’il est facile de faire des comparaisons avec Patrice Bergeron, Matthew Lombardi, Marc Savard ou David Perron. Comme on pourrait faire des comparaisons avec David Booth ou avec Brad Richards.
D’aucune façon, on peut savoir.
C’est pourquoi on s’étonne toujours quand on affirme que, selon certaines sources, Sidney Crosby ne pourra pas reprendre le collier en début de saison, qu’il risque d’être absent pour encore une longue période.
Quelles sont les sources ?
Pour le moment, à part les médecins et Crosby lui-même, qui peut poser le vrai diagnostic ?
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Un joueur plein de bonnes intentions
Intéressants commentaires de la part de Michael Cammalleri à l’hebdomadaire The Hockey News. « Je vais connaître la meilleure saison de ma carrière », a-t-il dit.
Je présume que dans les bureaux du Centre Bell, on a lance un « c’est cool ! ».
Cammalleri participe présentement à des séances d’entraînement sous la supervision de Gary Roberts, l’ex-hockeyeur qui est devenu un spécialiste de l’exercice physique.
Et puis, le joueur du Canadien est un des participants qui attirent le plus l’attention.
SUCCÈS ANTICIPÉ
On dit même que « livre pour livre », il est possiblement l’un des meilleurs de la Ligue nationale.
C’est ce qu’on affirme chez les spécialistes du conditionnement physique.
J’ai hâte de voir Cammalleri en début de saison.
En tous les cas, il semble vouloir mettre toutes les chances de son côté et son action devrait lui permettre de connaître le succès.
Et le Canadien aura besoin d’un Cammalleri en bonne forme et dangereux autour du filet.
Cet hiver, la compétition sera encore plus intense que l’an dernier, dans l’Association de l’Est !
