samedi 30 juillet 2011

Michel Therrien - Le rôle de commentateur lui plaît

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/archives/2011/07/20110730-014733.html

On reverra probablement Michel Therrien à l’antenne du Réseau des sports à compter de l’automne.

« Le domaine des communications m’intéresse, dit-il.
« Ça me permet de demeurer impliqué dans le hockey et j’ai beaucoup à donner dans le rôle de commentateur.
« Je peux faire part de mes expériences dans le monde du hockey et transmettre mes connaissances aux amateurs.

« C’est un rôle qui me plaît beaucoup. »
Therrien se sent bien dans sa peau.
« Je suis content aussi de revenir au Québec, continue-t-il.
« Je viens de m’établir à Lorraine après avoir vécu aux États-Unis durant huit ans. »

Ses enfants Élisabeth, 19 ans, et Charles, 17 ans, sont aux études. Il prend bien soin aussi de sa mère, qui habite avec la famille.
Quand on lui demande s’il ferait un pas en arrière pour relancer sa carrière d’entraîneur,

Therrien répond n’en avoir aucune idée.
« Ça voudrait dire laisser les enfants seuls, dit-il.
« Le travail, c’est beau, mais je dois m’occuper aussi de ma vie. L’aspect familial, c’est important pour moi. »

Ordinairement, un entraîneur de son statut ne retourne pas dans la Ligue américaine une troisième fois, encore moins dans les rangs juniors.
Mais le métier d’entraîneur oblige parfois à prendre des décisions qu’on ne souhaite pas toujours par rapport à sa vie.

Un début à tout

On ne sait pas si on doit parler d’une tendance, mais cinq des six entraîneurs nommés à leur poste depuis la fin de la dernière saison en seront à leur première expérience à titre d’entraîneur en chef dans la Ligue Nationale.
De ce nombre, quatre proviennent de la Ligue américaine, les plus jeunes étant Mike Yeo (43 ans) et Kyle Gulutzan (39 ans).

Therrien ne sait pas si ces deux embauches ont quelque chose à voir avec les succès remportés par Guy Boucher à sa première saison avec le Lightning de Tampa Bay.
« Ce sont des gars qui ont fait leurs devoirs, explique-t-il.
« La plupart des entraîneurs qui s’amènent dans la Ligue nationale ont passé par la Ligue américaine.

« Moi aussi j’étais jeune quand j’ai eu ma première chance avec le Canadien (37 ans). Il faut bien commencer quelque part.
« Ce n’est sûrement pas moi qui vais cracher sur les jeunes entraîneurs qui sont promus dans la Ligue nationale. »
De toute façon, Therrien est encore jeune. À 47 ans, rien n’est perdu. Il suffit parfois d’un seul appel.