(CKAC Sports) - Le Québécois Alexandre Giroux a tout « brûlé » dans la LHJMQ et dans la Ligue américaine. Mais comme plusieurs de ses confrères, ce fut plus difficile dans la LNH.
À 30 ans, après des séjours infructueux à New York, Washington et Edmonton, il était prêt à mettre une croix sur la grande ligue et à poursuivre sa carrière sur le Vieux Continent. Le 1er juillet, il a toutefois reçu quelques coups de téléphone qui lui ont fait changer d'idée.
« Ça faisait plus d'un mois que je me préparais à aller en Europe, a confié Giroux à CKAC Sports mercredi. J'étais allé voir des amis en Suisse et j'avais déjà discuté avec quelques équipes. Je me voyais là-bas. J'avais dit à mon agent qu'on pourrait signer tout de suite. Et il m'a dit on devrait attendre au 1er juillet. Quelques jours avant - je sais qu'ils n'ont pas le droit - certaines équipes m'ont contacté. Ensuite, le 1er, il y a cinq ou six équipes qui m'ont contacté. »
Surpris d'avoir l'embarras du choix, Giroux a même eu le luxe de choisir pour quelle équipe il voudrait tenter sa « dernière chance ». Le Québécois a finalement paraphé une entente, à deux volets, d'une saison à Columbus.
« J'ai regardé où il y avait de la place pour percer la formation et c'était les Blue Jackets. Je m'entraîne avec Antoine Vermette, qui est l'un de mes bons amis. Il m'a comme un peu convaincu de tenter ma chance, une dernière fois, dans la LNH », a dit Giroux.
« Quand j'ai parlé au directeur général de Columbus (Scott Howson), je lui ai dit que je refusais beaucoup d'argent en Europe, et même, dans la Ligue américaine, a ajouté le natif de la ville de Québec. Je ne veux pas jouer dans la Ligue américaine. Je suis prêt à faire moins d'argent pour jouer dans la Ligue nationale. »
Giroux a connu une saison de 60 buts (2008) et une de 103 points (2009) avec les Bears de Hershey. Il a toutefois eu moins de succès dans la LNH, récoltant 11 points en 39 rencontres en carrière.
