jeudi 21 juillet 2011

Dumont et Bégin dans l'incertitude

http://www.rds.ca/hockey/chroniques/323228.html


Si pour certains joueurs, la venue du mois de juillet est annonciateur de lucratifs contrats, pour d'autres, ce temps de l'année rime avec doutes et incertitudes.

Steve Bégin et Jean-Pierre Dumont font partie de la deuxième catégorie de joueurs.

Dumont a connu une saison difficile avec les Predators de Nashville avec une récolte de 19 points en 70 matchs, en plus de ne disputer que trois des 12 matchs éliminatoires des siens.

Il n'a donc pas été surpris lorsqu'il a appris, le 30 juin dernier, que l'équipe rachetait la dernière année de son contrat.

«Je m'y attendais un peu, mais c'est certain que ce n'est pas un appel amusant. Je voyais la direction que l'équipe prenait. C'est une organisation qui donne la chance aux jeunes joueurs», a raconté Dumont à l'occasion du tournoi de golf Steve Bégin au profit de la Fondation Bégin-Bouillon.

Joueur autonome sans compensation, Dumont avoue que sa situation actuelle n'est pas évidente.

«Ce n'est pas facile de se lever le matin et de s'entraîner sans savoir pour quelle équipe tu vas jouer. Les camps commencent seulement le 15 septembre, rendu là si je n'ai pas d'offre, ça va commencer à être stressant», a confié l'attaquant de 33 ans.

Dumont est conscient qu'il n'a pas un énorme pouvoir de négociations. Tout ce qu'il veut, c'est de jouer au hockey.

«Que ce soit un an, deux ans ou trois ans, peu importe. Je veux juste démontrer pour je peux encore jouer au hockey», voilà le souhait exprimé par Dumont.

Pour Steve Bégin, pas question de retourner dans la Ligue américaine

À l'instar de Dumont, Bégin se retrouve sans contrat depuis le 1er juillet et il ne s'en cache pas, la dernière année a été pénible.

Le joueur de centre a joué 36 matchs pour les Admirals de Milwaukee - la filière des Predators - dans la Ligue américaine, marquant trois buts et amassant autant de passes.

«On peut dire que ç’a été la saison la plus difficile. Ma famille était restée ici, j'étais à Milwaukee, blessé, dans les mineures. Ça ne pouvait pas être pire!», a confié Bégin, qui a cependant assuré n'avoir jamais songé à la retraite en dépit de cette période difficile.

S'il désire poursuivre sa carrière professionnelle, Bégin affirme qu'il ne le fera pas à n'importe quel prix.

«Je ne ferai pas comme l'an passé, c'est-à-dire partir sans ma famille et jouer dans la Ligue américaine. Je ne veux pas revivre ça», a précisé Bégin.

Pour ce qui est de poursuivre leur carrière en Europe, tant Bégin que Dumont ont précisé ne pas avoir encore évalué cette possibilité, eux qui espèrent évidemment poursuivre leur carrière dans la Ligue nationale.

*D'après un reportage de Sébastien Boucher.