Écrit par Marc de Foy
Les amateurs qui s’inquiètent pour P.K. Subban peuvent cesser de se faire du mouron. À moins que le jeune défenseur ne joue la comédie, ce qu’on ne ne croit pas en raison de sa personnalité naturelle, Subban n’est nullement affecté par ses revers de fortune des dernières semaines.
Subban était tout feu tout flamme après la séance d’entraînement du Canadien, mardi à Brossard. Il répondait à toutes les questions des journalistes avec simplicité et ferveur. Entre nous, une chance que Mathieu Darche et lui sont là, car les autres n’ont pas grand-chose à dire. Mais revenons à Subban. Son caractère ne correspond pas à celui de la moyenne des joueurs de hockey. Il est exubérant et communicatif, mais il ne vous jette pas de la poudre aux yeux. Il dit les choses comme il les vit, les voit et les sent.
Subban n’a jamais pensé que son passage chez les professionnels se ferait sans heurt. «Quand j’ai été repêché par le Canadien, je ne m’attendais pas à ce que la vie soit un jardin de roses tous les jours», a-t-il lancé lorsqu’on lui a demandé comment il composait avec les événements survenus ces derniers temps dans sa carrière. «Je savais que j’aurais à traverser des périodes difficiles. Tomas Plekanec, Mike Cammalleri et Scott Gomez ont fait leurs classes. Ils sont devenus d’excellents joueurs, mais ils ont connu leur part de moments difficiles eux aussi.» Les Rangers de New York viennent de céder à leur filiale Michael Del Zotto, un défenseur de 20 ans que Subban connaît bien pour avoir joué contre lui dans la Ligue de l’Ontario. Del Zotto a connu un départ canon à ses débuts dans la Ligue nationale la saison dernière, franchissant le cap des 20 points en 32 matchs. Il a terminé la campagne avec 37 points en 80 rencontres, mais un différentiel de moins 20. Premier choix des Rangers (20e dans la LNH) il y a trois ans, il montrait une fiche de deux buts et de sept mentions d’aide et un différentiel de moins un au moment de sa rétrogradation au Whale du Connecticut. Ironie du sort, les Rangers ont rappelé Ryan McDonagh, premier choix du Tricolore (devant Max Pacioretty et Subban) en 2007, acquis dans la transaction qui a envoyé Scott Gomez à Montréal. «Même après avoir connu du succès dans les séries, le printemps dernier, je savais que je vivrais un jour ou l’autre des jours difficiles. «Si ça n’arrive pas à ta première saison, ça va survenir à un moment donné. Carey Price est passé par là la saison dernière. Or, je ne connais aucun autre gardien qui a travaillé aussi bien cette saison, compte tenu de la pression énorme qu’il avait sur les épaules. «Un jeune joueur s’améliore de jour en jour. Andrei Markov et Nicklas Lidström ne sont pas devenus ce qu’ils sont du jour au lendemain. Ça demande du temps. Je m’inspire de ces joueurs. Je veux atteindre leur niveau de jeu un jour.» Bien appuyé et bien traité Subban dit ne pas se faire plus discret à la suite de ce qu’il a vécu dernièrement. «Je demeure le même gars, j’essaie d’être moi-même», a-t-il continué. «Les gens connaissent mes traits de caractère et mon type de tempérament. Certains disent des choses concernant mes rapports avec mes coéquipiers, mais je sais que les joueurs de mon équipe m’appuient. «Les gars me traitent très bien.» Plus de maturité Reste que sur la patinoire, il joue de façon moins flamboyante. On ne le voit plus faire des montées d’un bout à l’autre. «J’ai gagné de la maturité, mais j’ai encore la même mentalité», a-t-il repris. «Les gens disent que je ne suis plus le même joueur, mais je suis animé de la même confiance. «Ma priorité est la même qu’au début de la saison. Je veux continuer à m’améliorer.» Visiter la page Face Book de benhur88 "CLIQUER ICI": http://www.facebook.com/#!/profile.php?id=100000278320881 |
