Auteur; André Cyr
Max Pacioretty s’est entraîné avec Brian Gionta et Tom Pyatt, hier matin. Contre les Flyers, il pourrait former une ligne d’attaque avec le capitaine et Scott Gomez, si jamais ce dernier est rétabli de sa blessure.
C’est un Pacioretty transformé qu’on a retrouvé à l’entraînement, à Brossard. On l’a senti pas mal plus confiant que l’an dernier.
En tout cas, le choix de première ronde du Canadien en 2007 s’est dit prêt à relever le défi.
« La différence entre le Max Pacioretty de l’an dernier et de cette année, elle est entre les oreilles », a-t-il dit.
« J’ai pris beaucoup d’assurance, lors de mon passage dans la Ligue américaine. Je joue le meilleur hockey de toute ma vie. Je n’ai jamais été aussi confiant. »
Confiance retrouvée
Cette confiance, Pacioretty l’a retrouvée en jouant plus de 20 minutes par match à Hamilton, mais, aussi, en ayant la chance d’évoluer à gauche, sur une ligne d’attaque pivotée par David Desharnais.
« Nous avons un bon groupe de joueurs, chez les Bulldogs, a raconté Pacioretty, et David est au haut de la liste.
Mes succès, c’est en grande partie à lui que je les dois. David est probablement le meilleur joueur avec qui j’aie eu la chance de jouer depuis le début de ma carrière. »
C’est vrai, que le duo s’est entendu comme larrons en foire, depuis le début de la saison.
Les deux hommes ont amassé chacun 32 points (Pacioretty 15 buts et 17 passes, Desharnais sept buts et 25 passes).
Un beau cadeau
Pacioretty a connu son meilleur match offensif, le 20 novembre, dans une victoire de 4-3 des Bulldogs sur les Marlies de Toronto.
Il a marqué trois buts ce soir-là : une sacrée belle façon de célébrer son 22e anniversaire de naissance.
« C’est drôle à dire, mais c’est à partir de ce momentlà que ma confiance a atteint son point culminant.
Mon jeu n’a cessé de s’améliorer, depuis. Je joue la tête haute, je trouve facilement mes coéquipiers sur la glace, mes tirs sont précis.
Quand tu as la rondelle et que tu sais que, si tu tires, la rondelle entrera dans le filet, ça rend les choses beaucoup plus faciles. »
Dans les deux sens
Pacioretty avait raconté, plus tôt, cette saison, qu’il préférait rester à Hamilton et jouer souvent, plutôt que d’être rappelé par le Canadien et de perdre son temps, en étant utilisé seulement cinq ou six minutes par match.
Cependant, après avoir eu une discussion avec Jacques Martin, qui lui a demandé de continuer à jouer le même style qu’il pratiquait à Hamilton, il s’est dit emballé d’avoir été rappelé.
« Ça a été un grand soulagement d’entendre ces propos de mon entraîneur. Ça m’a enlevé un gros poids sur les épaules », a dit Pacioretty, qui en sera à sa troisième chance avec le Canadien.
Peut-être a-t-il voulu trop en faire par le passé ?
« Quand je suis arrivé avec le Canadien, les attentes étaient très élevées à mon endroit, s’est-il souvenu. J’étais jeune ; je croyais me présenter ici et connaître du succès dès le départ. C’est Jacques qui m’a fait comprendre que, pour être utile à l’équipe, je devais être bon dans les deux sens de la patinoire. Quand j’ai été retourné dans la Ligue américaine l’an passé, c’était parce que nous pensions que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire, afin que je puisse poursuivre mon développement. À Hamilton, j’ai mis ses conseils en pratique et je sais ce que je dois faire, maintenant. Je lui dois une grande partie de mes succès. Je suis de retour avec le Canadien. C’est à moi, maintenant, d’essayer d’aider mes compagnons de ligne d’attaque et l’équipe. C’est le temps de briller… »
Mon groupe sur le grand club rds.ca
http://legrandclub.rds.ca/groupes/615
Mon blog benhur88
http://benhur88.blogspot.com/
Mon blogue sur le grand clud de rds.ca
http://legrandclub.rds.ca/profils/Fougueux/posts
benhur88
