mardi 14 décembre 2010

Max Pacioretty aura l’occasion de jouer à son goût

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/31483-pacioretty-retour-canadien

Écrit par Marc de Foy


Max Pacioretty est gonflé à bloc. Jamais ne s’est-il senti aussi confiant depuis ses débuts dans l’organisation du Canadien

Il revient à Montréal très conscient de la belle chance qui s’offre à lui et bien déterminé à faire sa place dans le groupe des six premiers attaquants du grand club.
L’attaquant américain de 22 ans amorcera mercredi soir un troisième séjour avec le Tricolore.
Il y a deux ans, Bob Gainey avait jugé préférable de lui faire commencer la saison avec les Bulldogs de Hamilton, malgré un excellent camp d’entraînement, question de lui permettre de s’adapter au style de jeu et au rythme de vie des professionnels.
Rappelé au milieu de la saison, il avait relativement bien fait, récoltant 11 points en 34 matchs.
L’an dernier, il a commencé la campagne avec le Canadien, mais les choses ont été plus difficiles. Après 52 rencontres au cours desquelles il n’amassa que 14 points, il reprit le chemin de la Ligue américaine.
Cette année, il s’est présenté au camp avec l’espoir d’obtenir un poste dans l’un des deux premiers trios, mais les événements ne se sont pas déroulés comme il le souhaitait.
Utilisé dans un trio d’énergie et victime d’une blessure qui l’a laissé sur la touche quelques jours, il est retourné à Hamilton déçu.
La chance d’une vie
Pacioretty s’est tout de même ressaisi et, à la différence de ses deux premières saisons chez les professionnels, il a commencé à produire.
Encouragé par ses succès et frustré par ses deux premières expériences à Montréal, il est allé jusqu’à dire qu’il préférait passer la saison dans un premier trio à Hamilton plutôt que de jouer dans un troisième ou un quatrième trio avec le Tricolore.
Mais le revoici!
Le Canadien a besoin d’un gros attaquant dans l’un de ses trios offensifs et il se sent d’attaque.
«C’est ma chance de me mettre en évidence!», a-t-il lancé lundi lorsque interrogé à savoir comment il aborde cette nouvelle occasion de se faire valoir.
Jacques Martin ne demanderait sûrement pas mieux, sauf qu’il sait que le succès ne vient pas sur demande.
«L’histoire n’est pas de savoir si un joueur va s’épanouir à sa première, à sa troisième ou à sa cinquième chance, a-t-il nuancé quand on l’a informé des propos de Pacioretty. Ça fait partie du processus de développement d’un joueur. Parfois, on rappelle un joueur d’avant pour combler des besoins. L’an dernier, Pacioretty jouait avec Glen Metropolit et Travis Moen.

«À un certain moment, on a constaté qu’il était en train de perdre confiance et qu’il avait besoin de plus de temps de jeu. On l’a envoyé à Hamilton où, malheureusement, il a été blessé.»
Gros merci à Desharnais
Cette fois, Pacioretty aura l’occasion de jouer à son goût.
Il jouera avec Brian Gionta au sein du deuxième trio. Il reste à savoir si le poste de centre sera comblé par Scott Gomez, qui a patiné avec l’entraîneur en préparation physique Pierre Allard lundi à Brossard, ou encore avec Tom Pyatt, au côté de qui Gionta et lui se sont entraînés.
La condition physique de Gomez, qui a raté les deux derniers matchs en raison d’une blessure au bas du corps, sera réévaluée mardi.
Pourrait-on voir David Desharnais si Gomez n’est pas en mesure de prendre part à la prochaine rencontre contre les Flyers de Philadelphie? Pacioretty ne s’en plaindrait pas.
«Je ne lui donnerai jamais assez le mérite qui lui revient pour les succès que je connaissais à Hamilton, a-t-il dit. David est probablement le meilleur joueur avec lequel j’ai joué depuis le début de ma carrière. Il est grandement responsable de mes succès. J’espère être en mesure de continuer sans lui.»
Pacioretty et Desharnais faisaient un tabac depuis que l’entraîneur en chef des Bulldogs, Randy Cunneyworth, les avait réunis dans le même trio. Les deux totalisent 32 points chacun en 27 matchs, Pacioretty étant au deuxième rang des marqueurs de la Ligue américaine en raison de ses 17 buts.

Desharnais occupe la quatrième position, lui qui présente une fiche de 7 buts et 25 mentions d’aide.
«Mon émergence est une combinaison de facteurs, a continué Pacioretty. Les buts ont commencé à s’accumuler après que j’eus réussi un tour du chapeau dans un match. C’est drôle de voir ce qu’on peut faire quand on a confiance. J’avais l’impression de marquer chaque fois que j’avais la rondelle sur mon bâton.»
Le profil demandé
Martin l’a vu à l’œuvre dimanche à Hamilton.
Olivier Fortier a volé la vedette en connaissant un premier match de trois buts chez les professionnels dans une victoire de 5 à 1 contre les Marlies de Toronto.

«Les rapports qu’on recevait au sujet de Pacioretty ressemblaient à ce qu’on entendait dans le cas de Yannick Weber, a raconté Martin. Il se retrouve maintenant à un autre niveau où il sera mis au défi. Son jeu est beaucoup plus direct cette saison. Il va au filet, c’est un gros bonhomme. Il a un bon tir et il s’en sert. C’est ce dont on a besoin. On pense qu’il va être capable d’aider notre équipe.»

À Pacioretty de saisir sa chance. «Je joue le meilleur hockey de ma carrière, a-t-il affirmé sur un ton sans équivoque. Je suis confiant comme je ne l’ai jamais été. Cette chance qui m’est offert tombe à point.»

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