Le moins que l'on puisse dire, c'est que la supervedette des Capitals a connu un sérieux passage à vide, au mois de décembre.
En 13 matchs, Ovechkin n'a compté que trois buts et n'a récolté que six passes, pour un maigre total de neuf points.
C'est loin de sa production habituelle... et c'est toute l'équipe qui en a souffert, connaissant un mois plutôt misérable, dont le point culminant a été cette malheureuse séquence de huit revers consécutifs.
Ça va un peu mieux, depuis quelques jours, pour Ovi et pour les Capitals.
En déjouant Cam Ward, des Hurricanes, dimanche, Ovechkin a mis fin à la deuxième plus longue disette de sa carrière. Ça faisait huit matchs qu'il n'avait pas fait bouger les cordages.
C'était seulement son 13e but de la saison, après 38 matchs. Ovi en avait déjà 28, après le même nombre de rencontres, l'an dernier, en route vers sa quatrième saison de 50 buts.
S'il maintient le rythme actuel, Ovechkin finira justement la saison avec 28 buts et il connaîtra, alors, le pire rendement de sa carrière, vieille de six ans.
Pas de chance
À Washington, on s'explique mal les «difficultés» du capitaine.
Il faut quand même dire qu'on le retrouve dans la colonne des 10 meilleurs marqueurs de la ligue...
Certains se demandent si son moral n'aurait pas été un brin miné, à la suite de l'élimination crève-coeur des Capitals, contre le Canadien, en première ronde, le printemps dernier.
Ovi n'aurait pas digéré de voir son équipe, qui avait amassé 121 points, en saison régulière, se faire tasser par une formation qui n'en avait récolté que 88.
En tout cas, ce n'est pas son éthique de travail qui est en cause selon ses coéquipiers.
«Alex travaille toujours aussi fort. Il manque de chance ; on dirait qu'il ne parvient pas à profiter d'un rebond, par-ci par-là», s'est désolé le défenseur Mike Green, auprès de nos confrères de Washington.
Le CH d'abord
Côté collectif, les Capitals tentent de se rebâtir une petite confiance.
Ils viennent de connaître quatre matchs de suite sans revers et ils voudront poursuivre sur leur lancée, contre le Canadien, dans ce qui sera, pour eux, le dernier match de l'année 2010.
Leur seule défaite a été encaissée en prolongation, aux mains des Penguins, qu'ils affronteront à nouveau le 1er janvier, à Pittsburgh, dans le cadre de la Classique hivernale, cette fois.
«Nous devons d'abord penser à notre duel qui nous opposera au Canadien, raconte Nicklas Backstrom. Il ne faut pas regarder trop loin devant nous, car cela pourrait nous jouer des tours.
Nous devons nous concentrer sur ce que nous avons à faire pour aller chercher deux points de plus au classement.
Nous aurons beaucoup de temps pour penser à la Classique hivernale une fois que ce match sera joué.»
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